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Logement : retours d’expériences en Espagne, Italie et Angleterre

Début 2018, le GCS a répondu à l’appel à projets "Et nos voisin européens, comment font-ils ?" de la CNSA sur le thème de l’accès et du maintien dans le logement des personnes ayant un trouble de santé mentale. La demande de financement ayant été acceptée, une équipe rassemblant les acteurs concernés* a été constituée, et trois voyages d’étude ont été réalisés en Italie, en Angleterre et en Espagne, afin de repérer et d’analyser des bonnes pratiques. Le résultat de ce travail a été présenté le 29 janvier à Paris, au cours d’une journée nationale organisée par la CNSA. Outre les présentations des dispositifs déployés à Trieste, Nottingham et Séville, des recommandations ont été formulées par le groupe sur ce qui pourrait être inspirant pour la France. Ces dernières mettent en avant une gouvernance et une coordination horizontales des dispositifs de logement et une absence de monopole décisionnel du secteur sanitaire dans les différents pays visités. Ce qui frappe, c’est l’absence d’approche en silos que l’on constate en France, et l’accent mis sur l’approche globale, multidimensionnelle, centrée sur les besoins de la personne. Dans les trois sites visités, la santé mentale communautaire a été organisée, les pratiques sont orientées vers le rétablissement et la citoyenneté.
Pour découvrir en détail la présentation du travail mené par le Département de santé mentale de Trieste, le réseau Framework Nottingham et la Fondation publique andalouse pour l’intégration sociale des personnes vivant avec un trouble psychique, ainsi que les recommandations et analyses du groupe de visite du GCS, consultez le rapport final du projet ici et consultez le poster ici. Découvrez également les 12 posters des autres missions sur le site de la CNSA.
* Anita Werquin, première adjointe au maire de Faches Thumesnil, en charge du pole habitat de l’association intercommunale de santé, santé mentale et citoyenneté ; Vincent Demmassiet, Président du réseau Rev. France, Président du GEM Ch'ti bonheur ; Laure Plais Richard, Coordination marseillaise en santé mentale et habitat ; Nicolas Daumerie, Psychologue clinicien – Psychologue Communautaire, chargé de mission CCOMS ; Aurore Marcuzzi, cadre de santé, EPSM Lille Métropole, Dispositif HabiCité ; Véronique Liétart, Chargé de Développement Social, Vilogia ; Roselyne Touroude, vice-présidente de l’UNAFAM ; Isabelle Loens, chargée de mission en santé mentale, ARS Hauts de France ; Marie-Claude VINCENT, Psychiatre, Coordination équipe mobile ELIPSES-PASS psy, CH la Chartreuse, Dijon.

 7 juin : inscrivez-vous à la journée nationale sur les programmes de soins sans consentement
En introduisant la possibilité de soins ambulatoires sans consentement dans le cadre de programmes de soins, la loi du 5 juillet 2011 vise à étendre les pratiques psychiatriques de soins sans consentement hors de l’hôpital et à donner un cadre juridique aux anciennes pratiques de « sorties d’essai ». Plusieurs rapports ou instances à réclament une évaluation de ce dispositif en France. Dès leur mise en application, les programmes de soins ont en effet soulevé des critiques juridiques en termes de libertés individuelles. Dans ce contexte, la journée nationale organisée par le GCS pour la recherche et la formation en santé mentale et l’EHESP, le 7 juin prochain au FIAP Jean Monnet à Paris, propose aux soignants, magistrats et personnes concernées par les programmes de soins, de resituer ces derniers dans leur perspective historique, juridique et scientifique. Titrée « Les programmes de soins en psychiatrie : droits des usagers, hétérogénéité des pratiques et, responsabilités des prescripteurs », cette journée constituera également le point de départ d’un projet de recherche sur les programmes de soins sans consentement en psychiatrie.
Consultez le pré-programme et inscrivez-vous.

"Travailler en transversalité et plus en silos, avec des équipes qui se parlent"

Martine Wonner, député du Bas-Rhin, Vice-Présidente de la commission des affaires sociales


Pourquoi être venue dans le Nord visiter le pôle de santé mentale de l’EPSM Lille métropole situé à l’Est de Lille ?
Ce qui était très important pour moi était de constater sur le terrain l'organisation de ce secteur qui me semblait innovante vu de loin. Il me fallait venir vous rencontrer et comprendre la philosophie de la transformation de ce secteur, la dynamique de fermeture des lits d'hospitalisation complète enclenchée depuis très longtemps, et la réalité de l'accompagnement en soin des personnes en souffrance psychique. Ayant récemment mené une mission flash sur le financement de la psychiatrie dans le cadre de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, il me fallait voir aussi comment pouvait fonctionner un secteur avec l'ensemble des acteurs et services ambulatoires et surtout avec une qualité de prise en charge qui, à mon sens, est beaucoup plus adaptée à l'accompagnement du patient, au plus près de ses besoins. Ce réflexe de l'hospitalo-centrisme pour moi est quelque chose de totalement dépassé. On a ici un modèle qui me paraît extrêmement innovant et qui devrait pourvoir être exporté, même si ce n’est pas forcément à l'identique, chaque territoire étant différent et l'environnement territorial étant ici propice. Comment construire avec les différents acteurs sociaux, médico-sociaux, sanitaires, un accompagnement aux soins pour les usagers, au plus près de leurs besoins, c'est à dire être soigné, mais aussi avoir un logement, travailler… C'est toute la difficulté. On voit comment les patients en psychiatrie sont malheureusement aujourd'hui encore stigmatisés. Il faut en sortir. Ici vous travaillez en transversalité et plus du tout en silos, avec des équipes coordonnées, qui se parlent, et qui se ré-intérrogent en permanence avec la personne concernée, qui est actrice de son parcours de soins. Je défends ce principe mais aujourd'hui il reste assez rare, dans le public comme dans le privé. J'ai donc eu plaisir à constater un système qui a permis de déployer complètement les moyens de l'intra – il ne vous reste plus que 10 lits, ce qui est remarquable pour 85 000 habitants, et aucune chambre d'isolement – au service d'un accompagnement qualitatif depuis plusieurs années. Il s'agit d’une dynamique respectueuse des libertés individuelles et du choix des personnes. J'aimerais faire passer ce message auprès de mes collègues députés qui ne connaissent pas bien le fonctionnement du secteur et encore moins ce type d'initiative. J'ai apprécié les échanges avec les adhérents du GEM, avec les élus locaux et bien sûr avec les professionnels.
Quid des porte-paroles des usagers du pôle ?
J’ai été très impressionnée car on a habituellement une approche très convenue des usagers. Ils font souvent "bien dans le décor"... Ils participent dans les instances, comme c’est écrit dans la loi de modernisation de 2016… Ici c’est différent : ils sont moteurs, force de proposition. Dans votre dynamique très transversale, avec l’Association intercommunale santé, santé mentale et citoyenneté (reconnue par l’ARS comme un CLSM), ils apportent des choses nouvelles, peuvent expliquer les problèmes et font réfléchir les professionnels. Ils sont vraiment acteurs, même si ce n’est pas toujours évident.
Que retenez-vous des demandes qui vous ont été formulées par les usagers durant cette visite ?
Je retiens la demande d’accessibilité au logement de droit commun qui reste compliquée avec l’AAH, même si le gouvernement l’a revalorisée et continuera dans les 2 ans qui viennent. Je note aussi la demande de retour à l’emploi freinée par les listes d’attente dans le travail protégé (ESAT, EA…). Ces deux axes sont très importants. Ils doivent s’intégrer à une réforme profonde de l’organisation de la psychiatrie. Cette dernière ne doit pas être oubliée dans la réforme du système de santé annoncée par le gouvernement.
Si vous deviez retenir une image de cette visite ?
Je retiendrais le sourire des adhérents du GEM ! J’ai une impression positive transmise par des personnes qui ont la pêche tout en ayant vécu des choses difficiles. Aujourd’hui, ils réussissent à se poser et à faire des activités ouvertes sur la cité, le tout avec beaucoup de solidarité, le soutien entre pairs et une connaissance du parcours de l’autre remarquables.

Interview réalisée le 14/02/19, suite à la visite du pôle de santé mentale des villes de Mons en Baroeul, Hellemmes, Lezennes, Ronchin, Faches Thumesnil, Lesquin.

Recrutement 2019 de Médiateurs de Santé-Pairs : contactez dès maintenant vos ARS !
Le cursus de licence Médiateur de Santé-Pair a été créé en 2018 par l’Université Paris 13 et le CCOMS. Pour rappel, ce programme de formation donne accès à un emploi assorti d'une formation permettant de travailler dans la santé mentale, au sein d'établissements hospitaliers ou de structures médico-sociales. Il est ouvert à des personnes concernées par des troubles psychiques, rétablies ou en voie de rétablissement. Les Médiateurs de Santé-Pairs ont dès le départ un statut de salarié : ils sont en formation continue et simultanément employés par des établissements hospitaliers ou des structures médico-sociales dans le domaine de la santé mentale. Une seconde promotion de licence, co-portée par l'Université Bobigny Paris 13 et le CCOMS, débutera en septembre 2019 : les établissements souhaitant recruter un Médiateur de Santé-Pair peuvent dès à présent faire état de leur intérêt auprès du référent santé mentale de leur Agence Régionale de Santé. En effet, les postes de MSP sont actuellement répartis sur 8 grandes régions (Hauts de France, Île-de-France, Pays de Loire, Grand-Est,  Nouvelle Aquitaine, Auvergne Rhône Alpes, PACA, Guadeloupe) et le CCOMS contacte actuellement l'ensemble des ARS afin de leur présenter les résultats des deux premières expérimentations. Pour toute demande de renseignement sur les modalités de déploiement, contactez Bérénice Staedel, chargée de mission (bstaedel@epsm-lille-metropole.fr / Tél : 01 45 65 62 21).

 Suites des journées CCOMS de mars 2018 : dossier dans l’Information psychiatrique
A la suite des journées internationales du CCOMS, organisées en mars 2018 à Lille, L’Information psychiatrique publie, dans son édition de décembre 2018, un dossier spécial sur le thème de l’empowerment, coordonné par le CCOMS. On y retrouve les articles suivants :
.Citoyenneté ou Empowerment : « encore un effort » ? - Patrice Desmons
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Le projet Baromètre, un outil numérique et collaboratif. Pertinence et utilité dans le champ de la santé mentale - Pierre-Luc BosséSébastien CarrierPaul Morin
.Prendre la parole pour déconstruire les idées reçues sur les troubles psychiques, Céline LoubièresAude CariaSophie Arfeuillère
.De patient à chercheur : parcours d’empowerment autour de la transidentité - Marie de la Chenelière
.Le Questionnaire sur les facteurs contextuels (QFC) : un outil pour favoriser le mentorat de rétablissement et l’humanisation des soins et pour prévenir les maladies mentales nosocomiales - Jean-François PelletierMarc LaportaMarie-Ève RiouxLarry Davidson
Voir le sommaire complet ici.

Hommages à Claude Ethuin et Pierre Sadoul
C'est avec une grande tristesse que nous vous annonçons la disparition récente de Monsieur Claude Ethuin et de Monsieur Pierre Sadoul. Claude Ethuin, avait créé l’association « Nord Mentalités » et un Groupe d’Entraide Mutuelle à Tourcoing. Il avait des fonctions de représentant d'usagers dans diverses institutions, en particulier à l’EPSM Lille Métropole où il siégeait au conseil de surveillance et était invité à la CME, et était membre du Conseil scientifique du CCOMS. C’était un authentique défenseur des droits des patients, plus spécialement de ceux concernés par la santé mentale et la psychiatrie. Pierre Sadoul était psychiatre des hôpitaux, exerçant au CMP pour enfants d'Évry. Il avait à plusieurs reprises mis ses qualités d’observation exceptionnelles du champ de la santé mentale, d’humoriste et de dessinateur au service du CCOMS.
15 mars, Issy les Moulineaux : Journée scientifique ARPA ageing
Une journée de travail du projet "Améliorer les Réseaux de Professionnels pour la Santé Mentale des Personnes Agées atteintes de Troubles Psychiques en Europe" se déroulera à l'Hôpital Corentin-Celton le 15 mars prochain. La journée est gratuite, mais le nombre de places limité. Inscription obligatoire : Isabelle.Ernens@lih.lu
Voir le programme.

 Les annonces ministérielles au comité stratégique
Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, a présidé le comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie du 24 janvier dernier. Elle y a présenté les 10 mesures prioritaires pour l’année issues de la feuille de route présentée en 2018. Première d’entre elles, le « GPS anti-stigma », est un outil en ligne qui permettra de guider les personnes ou organismes souhaitant agir contre la stigmatisation. La ministre souhaite par ailleurs que la France organise en 2020 le « Sommet mondial sur la santé mentale ». Elle plaidera auprès de l’OMS pour que Paris accueille ce sommet ministériel. Côté financement, elle a annoncé la mise en place d’une modulation inter-régionale des dotations au regard des populations prises en charge, l’augmentation des capacités d’accueil en pédopsychiatrie et le lancement d’une réflexion sur un nouveau modèle de financement global de la psychiatrie (voir sur le sujet, les préconisations de la récente mission de la députée Wonner, qui conclut à une psychiatrie mal-dotée et sous-dotée). Concernant la prévention du suicide, outre le déploiement du dispositif de recontact VigilanS dans 17 régions d’ici 2021, la formation en prévention du suicide des professionnels sera actualisée et une stratégie de lutte contre la contagion suicidaire sera élaborée. Autre sujet : la souffrance psychique des personnes âgées fera l’objet d’un plan d’action intégrant par exemple la formation et l’information des professionnels de santé à la dépression du sujet âgé, les facteurs protecteurs et la prévention du suicide. Côté réhabilitation psychosociale, l’instruction de la DGOS (parue depuis, voir ici) vise à accompagner les ARS dans la structuration de ces soins dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre des PTSM. Le déploiement de ces derniers devant être réalisé pour juillet 2020, il est également demandé aux ARS d’accompagner la mise en œuvre de parcours de santé coordonnés. Autres annonces : 10 nouveaux postes de chefs de clinique et 6 nominations de HU permanents en pédopsychiatrie seront créés ; dès la rentrée de septembre 2019, les premiers infirmiers en pratiques avancées dans le champ de la psychiatrie commenceront leur formation ; création d’une formation spécifique sur la prise en charge du patient psycho-traumatisé ; création d’un guide sur le développement des médiateurs de santé pairs en établissements et services sociaux et médico-sociaux ; investir un délégué ministériel psychiatrie-santé mentale du pilotage de la feuille de route.
Regarder le discours de la ministre de la santé lors du congrès de l’Encéphale

1er et 2 avril, Besançon : colloque international des Invités au Festin
Le deuxième colloque international organisé par les Invités au Festin et titré « La psychiatrie citoyenne : du rêve à la réalité » aura lieu les 1er et 2 avril 2019 au Grand Kursaal de Besançon. L’événement se situe dans la lignée du premier colloque de 2010. Le but de ce second événement est de faire le point sur les 24 recommandations et les 6 propositions élaborées lors du premier colloque : 8 ans après leur formulation, que sont-elles devenues ?
S’inscrire, télécharger le programme.
Développer le travail pair dans le champ de la veille sociale, de l’hébergement et du logement
La Dihal et la Fédération des acteurs de la Solidarité ont co-publié en décembre le livret « Développer le travail pair dans le champ de la veille sociale, de l’hébergement et du logement ». La pair-aidance, qui s’est d’abord développée en France dans le champ de la santé mentale (en particulier via le CCOMS), constitue un outil important de lutte contre le non-recours aux droits et services. Elle repose sur le fait d’intégrer aux équipes sociales et médico-sociales des intervenants rémunérés fondant leur expertise sur leur expérience passée de difficultés similaires à celles rencontrées par le public qu’ils accompagnement. Le document présente un état des lieux sur la question de l’embauche de travailleurs pairs en France dans le champ de la veille sociale, de l’hébergement et du logement et identifie plusieurs pistes de travail. Il doit permettre à la fois de capitaliser sur les expériences existantes, au travers notamment de nombreux témoignages de pairs aidants, mais aussi de développer de nouveaux projets autour du travail pair dans le secteur.
Consulter la publication

Pratiques prometteuses pour prévenir, réduire et éliminer la contrainte en Europe
Le récent rapport de Mental Health Europe offre un aperçu des pratiques réussies et prometteuses visant à prévenir, réduire et éliminer la contrainte en matière de soins de santé mentale, y compris la contention et l'isolement. Son objectif est de mettre en évidence des exemples positifs en Europe et au-delà, comme l’initiative QualityRights de l’OMS déployée, en France et dans les pays francophones, par le CCOMS. Les initiatives mises en évidence dans le rapport sont soit hospitalières, communautaires, soit plus générales (comme les lignes d’aide téléphonique en cas de crise en Autriche). Ces pratiques montrent qu’il n’existe pas une méthode unique pour prévenir, réduire et éliminer la contrainte, mais que certains incontournables permettent d’y parvenir, comme consacrer plus de temps et améliorer la communication avec les utilisateurs ; impliquer le personnel et les pairs dans les initiatives ; former les professionnels ; surveiller et collecter les données sur le recours à la contrainte.
Lire le rapport et l’article.

La santé mentale à l’ordre du jour du Forum de Davos
Au cours du World economic forum, organisé fin janvier à Davos en Suisse, une conférence a eu lieu sur le thème de la santé mentale. Alors qu’une personne sur quatre sera touchée par la maladie mentale, ce qui coûtera environ 6 billions de dollars à l'économie mondiale d'ici 2030, que peut faire la communauté internationale pour promouvoir la santé mentale dans toutes les sphères de la société ? Le duc de Cambridge, Becky Quick, John Flint, Jacinda Ardern, Bernard J. Tyson, Dixon Chibanda étaient invités à débattre de cette question (regarder la conférence ici). Dans le même temps, les dirigeants mondiaux étaient exhortés à accepter le principe #TimeToAct on Mental Health (en savoir plus).

Le soutien entre pairs peut réduire le nombre de réadmissions après des crises de santé mentale
Les résultats d’une étude réalisée en Angleterre auprès de 441 participants (218 ayant finalement constitué le groupe d’intervention – celui où les personnes ont bénéficié d’interventions de pairs aidants - et 216 pour le groupe témoin) viennent d’être publiés dans The Lancet*. Ils montrent que la réadmission de personnes ayant des troubles de santé mentale en soins actifs, au cours de l’année suivant l’étude, était significativement plus basse dans le groupe intervention que dans le groupe témoin (64 réadmissions dans le groupe intervention contre 83 issues du groupe témoin). Un sentiment d’impact positif auto-évalué – via un questionnaire – du recours à la pair-aidance a également été constaté.
*Lire l’article publié dans The Lancet.

 Australie : le gouvernement investit 1,45 milliard de $ dans la santé mentale en milieu communautaire
En Australie, les besoins des communautés locales sont couverts par 31 réseaux de santé primaire, organisations régionales de santé indépendantes. L’accord de financement sur trois ans, annoncé en janvier par le ministre de la santé Greg Hunt, représente 170 millions de dollars de plus que le soutien gouvernemental des trois années précédentes pour ces réseaux. La santé mentale représente 7% du financement de la santé en Australie. L’investissement de 1,45 milliard de dollars est ventilé comme suit : 77 millions pour la prévention du suicide, 74 millions pour les personnes âgées, 89 millions pour les autochtones et 617 millions pour les jeunes. En 2017-2018, environ 200 000 Australiens ont eu accès à plus de 900 000 services de santé mentale par l'intermédiaire de prestataires locaux mandatés par ces réseaux de santé primaire.
Lire l’article ici.

Personne mineure : fiche juridique
Une nouvelle fiche juridique vient d’être publiée sur le site du GCS. Titrée « La personne mineure : Prise en charge sanitaire – Principes généraux », ce document détaille notamment le principe de l’admission d'une personne mineure en établissement de santé mentale et les exceptions, l’information médicale et le consentement aux soins, l’autonomie médicale ou encore l’accès au dossier médical de la personne mineure.
Téléchargez la fiche ici (votre établissement est membre du GCS et vous n’avez pas vos identifiants ? Demandez-les à adannet@epsm-lm.fr) et retrouvez les autres fiches sur le site du GCS.

Guide "Accueil et accompagnement des mineurs non accompagnés - Points de repères juridiques et recommandations"
L'AP-HP a publié en décembre un guide relatif à l'accueil et l'accompagnement des mineurs non accompagnés. Ce document prend en compte les dispositions récentes d’une circulaire du 8 juin 2018 relative à la mise en place du parcours de santé de migrants primo-arrivants. En 6 fiches pratiques sont abordés des points essentiels du sujet : prise en charge en urgence d’un mineur non accompagné, modalités d’admission, consentement aux soins, sortie de l’hôpital, problématique de la reconnaissance de la minorité et de l’isolement et enfin, prise en charge de ces mineurs dans un service de pédiatrie au regard des critères d’âge en vigueur au sein de l’AP-HP. Consultez le guide ici.


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