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Professeur Frank Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie

"Agnès Buzyn a identifié la psychiatrie comme une priorité de santé publique dès son arrivée au ministère"

Pouvez-vous nous présenter votre mission ?
La Ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn a identifié la psychiatrie comme une priorité de santé publique dès son arrivée au ministère. Le ministère a ainsi mis au point un programme d'actions ambitieux à la hauteur des enjeux, matérialisé par la "feuille de route santé mentale et psychiatrie". Cela représente de nombreux chantiers et la ministre a nommé un délégué (chargé de constituer une équipe) pour les mettre en œuvre.

De quels moyens disposez-vous ?
Les attentes sont fortes. Je compte m’entourer de toutes les forces constructives qui souhaitent s’engager à mes côtés pour la mise en œuvre de ces chantiers. Je pense notamment à la communauté soignante qui est fortement mobilisée. Et je pense aussi bien sûr aux usagers qui doivent guider notre action.
Ma méthode devra s’adapter aux besoins réels des territoires. Je compte, pour cela, travailler en étroite collaboration avec les ARS. Les Directions Générales du ministère sont d'ores et déjà fortement mobilisées sur les axes de la feuille de route. Le rôle de la Délégation est d'être en appui et de coordonner ces services du Ministère. Plusieurs outils sont mobilisés pour cette mise en œuvre, en particulier des outils financiers (Appels à projet thématiques, article 51, financements fléchés en pédopsychiatrie en 2018 et 2019). Enfin, la réforme du financement de la psychiatrie constituera un autre levier important pour accompagner les restructurations.

Qu’avez-vous pensé de la Masterclass du CCOMS à laquelle vous avez participé fin août ?
Très bien organisée, débats très riches, repositionnement de la situation de la France par rapport aux recommandations de l'OMS et partages d'expériences sur les modèles communautaires d'organisation de l'offre de soin qui ont été des sources d'inspiration.

Quels principaux thèmes convergents entre la feuille de route "Santé mentale et psychiatrie" et les axes de travail du CCOMS avez-vous identifié ?
Les quatre termes de référence du CCOMS* sont dans la "feuille de route santé mentale et psychiatrie", ce qui laisse augurer de collaborations fructueuses avec le CCOMS.

* Aider l'OMS à promouvoir et documenter les bonnes pratiques en matière de services de santé mentale communautaire ; Soutenir et développer le programme de l’OMS pour l’évaluation de la qualité et du respect des Droits des personnes ayant un problème de santé mentale en France et dans les pays francophones (programme QualityRights) ; Aider l'OMS àpromouvoir la participation des usagers et des citoyens aux services de santé mentale, à la recherche et à la formation ; Contribuer à la connaissance et au développement de la e-santé mentale en tant que technologie innovante.

Quelle santé mentale dans la communauté pour les 10 ans à venir ?
Organisée les 29 et 30 août derniers à l’occasion des 10 ans du Diplôme inter-universitaire (DIU) santé mentale dans la communauté, en partenariat avec le PSYCOM et les Universités de Lille, Paris 13 et Aix-Marseille, la Masterclass du CCOMS, titrée "De l’Université aux politiques publiques", visait à la fois à faire un bilan de l’apport de cet enseignement dans la pratique des quelques 300 personnes formées, et de dégager les perspectives de son évolution pour les 10 années à venir. Après les allocutions d’ouverture du doyen de la Faculté de médecine, Didier Gosset, et du Professeur Guillaume Vaiva, le Professeur Olivier de Las Vergnas a présenté les résultats de son étude des champs lexicaux des mémoires du DIU rédigés ces 10 dernières années. Dévora Kestel, Directrice du bureau de la santé mentale à l’OMS, a ensuite décrit la santé mentale du point de vue de l’Organisation mondiale de la santé. Puis, ce fut au tour de Franck Bellivier, Délégué ministériel à la Santé mentale et la psychiatrie, d’exposer les principaux piliers de la Feuille de route "santé mentale et psychiatrie", et leur articulation avec les termes de référence du CCOMS. Les participants étaient ensuite invités à participer à des ateliers portant sur les axes de travail du CCOMS. Enfin, la table-ronde réunissant Karine Chevreul, Professeure de santé publique,Directrice de l'UMR INSERM 1123-Equipe ECEVE ; José Miguel Caldas de Almeida, Professeur de psychiatrie et santé mentale à la Faculté de sciences médicales de l’Université NOVA de Lisbonne ; Vincent Demassiet, Président du GEM les Ch’tis Bonheurs et du REV France ; Bernard Jacob, Coordinateur fédéral de la réforme belge de la santé mentale ; Marine Lardinois, psychiatre, CH de Versailles, présidente de l’AJPJA ; Marie-Jeanne Richard, présidente de l'UNAFAM et Jérémie Crépel, représentant du Réseau français Ville Santé OMS, Conseiller municipal délégué à la Ville de Lille et Conseiller métropolitain, aura permis de croiser les regards sur les défis prioritaires à relever en santé mentale.
Voir les vidéos des plénières sur le Twitter du CCOMS.
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15 novembre, Lille : 5ème Rencontre nationale des CLSM : "Les Conseils Locaux de Santé Mentale, 12 ans après : qu’est-ce qui a changé ?"
La cinquième Rencontre nationale des CLSM, co-organisée par "Elus, santé publique & territoires" (ESPT) et le CCOMS Lille - Centre national de ressources et d’appui aux CLSM, en partenariat avec le Réseau français des Villes-Santé de l’OMS (RFVS OMS) et le soutien de la ville de Lille, proposera de mettre en perspective l’esprit de la démarche, les idéaux qu’elle porte, en particulier en termes de coopération en santé mentale, et la pratique concrète des acteurs sur les territoires. Deux tables-rondes d’acteurs – élus locaux, professionnels de la santé, de la santé mentale, du médico-social, du social, de l’éducation nationale, de la justice, représentants d’institutions, d’associations d’aidants et citoyens concernés – permettront d’explorer et de tirer un bilan de ces 12 années passées depuis la création des premiers CLSM, de partager des expériences inspirantes, évaluées et transférables, enfin de tracer ensemble des perspectives, avec l’éclairage de chercheurs en sciences sociales et de démarches internationales comparables.
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Retour sur la visite de la mission parlementaire sur la santé mentale
Le 11 juillet dernier, la mission sur la santé mentale de la commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale a visité le pôle de santé mentale situé à l'Est de Lille, reconnu par l'OMS comme une bonne pratique en santé mentale intégré dans la cité. Les députés Brahim Hammouche, Caroline Fiat et Martine Wonner ont eu l’occasion d’échanger avec les professionnels, les médiateurs de santé pairs, ou encore les usagers et leurs représentants, et de découvrir l’organisation d’un secteur de 88 000 habitants, avec une file active annuelle de 3 400 personnes, seulement 10 lits d’hospitalisation et une politique "0 contention / 0 isolement" (une seule contention a eu lieu en 2018), 115 professionnels dont 80 % en ambulatoire, moins d'1 semaine de durée moyenne d’hospitalisation et un rendez-vous dans les 48 h pour 90 % des premiers contacts. Martine Wonner présentera les conclusions de ce travail parlementaire le 18 septembre prochain.

 Franck Bellivier et Dévora Kestel découvrent le Service de santé mentale intégré dans la cité de Lille
L’été fut riche en visites puisqu’après la mission parlementaire de l’Assemblée nationale (voir plus haut), ce sont le Pr Franck Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et la psychiatrie, et Dévora Kestel, directrice du département santé mentale et abus de substances à l’OMS, qui sont venus dans le Nord pour découvrir le secteur "59G21". La délégation, rejointe en cours de journée par le Dr Evelyne Falip, de l’ARS PACA, Bernard Jacob, Coordinateur fédéral des réformes des soins en santé mentale en Belgique, José Miguel Caldas de Almeida,Professeur de psychiatrie et santé mentale à la Faculté de sciences médicales de l’Université NOVA de Lisbonne et Jalal Charron, interne de santé publique, à la Direction Générale de la Santé, a découvert l’expérience lilloise de psychiatrie citoyenne - présentée à la fois par le Dr Defromont, chef de pôle, les élus locaux, les médiateurs de santé pairs, les représentants d’usagers, Elizabeth Duhal, directrice de l’ESAT ETIC - les travaux du CCOMS/GCS, mais aussi le dispositif "Un chez soi d’abord".

Le Comité de pilotage de la psychiatrie reprend ses travaux. F Bellivier entame un tour de France des régions
Le Comité de pilotage de la psychiatrie, instance de réflexion qui fédère les représentants des usagers et des professionnels de la psychiatrie, a repris ses travaux le 6 septembre, sous la conduite de son nouveau Président, Pierre Thomas, chef du pôle de psychiatrie, médecine légale et médecine pénitentiaire du CHU de Lille, et de la nouvelle Directrice Générale de l’Offre de soins, Katia Julienne. Ces travaux apporteront un éclairage et un appui essentiels au déploiement de la feuille de route "santé mentale et psychiatrie" présentée par Agnès Buzyn, le 28 juin 2018. Parmi les thématiques prioritaires du comité : la réforme des régimes d’autorisation d’activité en psychiatrie en lien avec la réforme de son financement ; la recherche ; la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent ; les addictions associées aux pathologies psychiatriques. Présent au Comité, le Pr. Frank Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie chargé de mettre en œuvre la feuille de route, a annoncé l’engagement d’un tour de France des régions
Lire le communiqué.

"La nuit dans les lieux de privation de liberté" : rapport de la CGLPL
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) a récemment rendu public un rapport thématique sur "La nuit dans les lieux de privation de liberté". Dans le domaine de la santé mentale, le CGLPL met en avant plusieurs constats problématiques relatifs à l'isolement et à la contention, soulignant son opposition à la pratique de la contention. Une recommandation spécifique enjoint les établissements psychiatriques à respecter strictement le cadre juridique de l'isolement et de la contention. Il est à noter que le juge judiciaire est compétent pour connaître des contestations des décisions d'isolement et de contention à la suite d'une mainlevée, vérifiant dans ce cas si les dispositions légales ont été scrupuleusement respectées, amenant la condamnation pécuniaire de l'établissement de santé si tel n'était pas le cas. Plusieurs procédures sont en cours, un établissement de santé mentale vient d'être condamné à verser des dommages et intérêts à une patiente notamment du fait de l'absence de caractérisation de dommage immédiat ou imminent pouvant justifier le placement à l'isolement et son maintien. Le rapport du CGLPL conduit à la rédaction de 50 recommandations concernant l’ensemble des lieux de privation de liberté dont plusieurs sont spécifiques à la santé mentale (l’ensemble des recommandations est listé de la page 125 à la page 137 du rapport).
- Consultez un extrait des constats et recommandations concernant les établissements de santé mentale
- Accédez au cahier photos illustrant la nuit dans les lieux de privation de liberté

18 octobre, Paris : première Journée nationale de l’AJPJA
L’Association des Jeunes Psychiatres et des Jeunes Addictologues (AJPJA) organise sa première journée nationale au Ministère des Solidarités et de la Santé à Paris, en partenariat avec l’ADESM, l’AJM, le CCOMS, la FNAPSY, le Psycom, le SNJMG et l’UNAFAM. Le thème de cette journée porte sur les "CONNEXIONS"entre chacun des acteurs concernés par les problématiquespsychiques, usagers, familles, enseignants, magistrats, élus, médecins généralistes, addictologues, psychiatres,connexions qui représentent des enjeux majeurs pour la nouvelle génération de médecins.
Programme, inscription.

 12 - 13 novembre, Paris : journées d’automne de l’AdESM
Les journées d’automne de l’AdESM auront lieu les 12 et 13 novembre au FIAP Jean Monnet à Paris. Le premier jour permettra de faire le pont sur les enjeuxd’actualités pour 2020, soit (en fonction des avancées des travaux menés par la DGOS, la HAS et l’ANAP) : le financement de la psychiatrie, le nouveau régime des autorisations ; les orientations à venir en matière de santé et de politique publique ; le référentiel de certification V2020 de la HAS/ les orientations retenues par l’ANAP. La seconde journée devra permettre d’analyser les causalités et d’identifier des solutions pour relever le défi de l’accès aux soins (délais d’attente, recours croissant à l’urgence…). Ces journées sont ouvertes à tous.
Programme, inscription.

 10 octobre : la Journée mondiale de la santé mentale 2019 aura pour thème la prévention du suicide
La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre, est l’occasion de mieux faire connaître les questions de santé mentale et de susciter une mobilisation dans ce domaine.Cette année,la Journée portera sur la prévention du suicide. Chaque année, près de 800 000 personnes mettent fin à leurs jours et d’autres,plus nombreuses encore, font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui frappe une famille, une communauté ou un pays tout entier et qui a des effets durables sur l’entourage. Le suicide touche des personnes de tous âges et est la deuxième cause de décès dans le monde parmi les 15-29 ans.
Voir la vidéo de Devora Kestel, directrice du département santé mentale et abus de substances psychoactive de l'OMS.
Lire le communiqué de presse.

 La Commission du Lancet psychiatry propose un schéma directeur pour la protection de la santé physique des personnes atteintes de maladie mentale
Les personnes atteintes de maladie mentale ont un risque accru d’avoir une maladie physique, et ont un accès réduit à des soins de santé adéquats. Des disparités en matière de santé physique sont observées parmi toutes les maladies mentales dans tous les pays. Le taux élevé de comorbidité physique, dont la gestion clinique est souvent médiocre, réduit l'espérance de vie des personnes atteintes de maladie mentale et augmente les coûts personnels, sociaux et économiques de la maladie mentale tout au long de la vie. La commission du Lancet résume dans cet article les avancées en matière de compréhension des questions de santé physique des personnes souffrant de maladie mentale et présente des orientations claires en matière de promotion de la santé, de soins cliniques et de recherches futures.
Lire l’article ici.

 Consultation publique sur la stratégie européenne en faveur des personnes handicapées 2010-2020
La Commission souhaite connaître l’avis des citoyens et des parties prenantes sur les activités menées par l’UE depuis 2010 pour la mise en œuvre, au niveau de l’UE, de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées et pour l’amélioration de l’intégration des personnes handicapées dans la société. Ces activités ont été menées à travers un large éventail d’initiatives qui font partie de la stratégie européenne en faveur des personnes handicapées 2010-2020. Les informations recueillies serviront à évaluer ce qui a été réalisé au cours de la période 2010-2020. Elles permettront également à la Commission de tirer des enseignements sur la manière d’améliorer la politique en faveur des personnes handicapés dans l’avenir, en la rendant plus efficace et plus ciblée.
Participer à la consultation ici.

 Belgique : communiquer autrement à propos des troubles psychiques dans un contexte de soin
En avril 2017, le partenariat Fonds Julie Renson - Fonds Reine Fabiola - Fondation Roi Baudouin a invité les soignants à investir dans une communication nuancée et équilibrée autour des troubles psychiques, une communication qui déstigmatise, qui brise les tabous, via un appel à projets. Celui-ci s’adressait aux différentes structures actives dans le secteur des soins de santé mentale ; qu’elles soient hospitalières ou ambulatoires ; qu’il s’agisse de services de santé mentale ou de partenaires de la réinsertion socioprofessionnelle, du logement ou de l’aide sociale. Les organisations-candidates devaient être prêtes à s’engager dans un trajet en trois étapes : investir dans une auto-évaluation des représentations sociales autour de la santé mentale qui vivent en interne, avec l’ensemble de leurs collaborateurs ; sur base des conclusions de cette auto-évaluation, développer un programme interne pour améliorer la culture de communication via du coaching, de la formation ad hoc ou d’autres activités au sein de leur structure de soin ; consécutivement aux deux premières étapes, s’engager à échanger leur expérience avec d’autres organisations de soin autour des effets produits sur l’équipe de travail et les usagers. 17 initiatives ont pu être soutenues dans ce cadre. Elles sont présentées dans un rapport (à découvrir ici) édité en juillet dernier.
MOOC gratuit et pour tous sur le rétablissement : "Se rétablir, un vrai délire ?"
Un MOOC (Massive Open Online Course) rétablissement de six semaines est proposé par l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source & EESP. Il débutera le 10 octobre 2019. Ce MOOC rétablissement s’adresse à tous, et pas seulement aux professionnels, aux proches ou aux usagers. Les principales questions qui seront abordées dans ce cours sont : quel est mon rapport à la santé mentale ? Est-ce possible de se rétablir d’un trouble psychique ? Comment soutenir les personnes malades ? Comment prendre soin de ma propre santé mentale ?
En savoir plus.
Le prince William et des célébrités du football unis dans la lutte pour la santé mentale
Avec la campagne Heads Up, lancée le mois dernier avec le début du championnat de football anglais (la Premier League, championnat le plus regardé dans le monde), le duc de Cambridge s'associe au monde du football pour envoyer un message de sensibilisation sur la santé mentale. "La vie ressemble souvent au football. Une minute vous êtes le roi du monde et la suivante vos espoirs et vos rêves sont balayés", explique Gareth Southgate - manager de l'équipe nationale d'Angleterre- au début du clip. L'initiative Heads Up utilise la popularité du football dans le but de lutter contre les idées reçues sur la santé mentale. « Afin de montrer au monde du football que notre santé mentale est aussi importante que notre santé physique et que nous devons tous veiller à notre santé mentale au quotidien. Nous devons nous soutenir mutuellement face aux difficultésafin d'être à la hauteur de ce qui nous attend », explique le duc de Cambridge.
Lire l’article et voir le clip.

L’organisation territoriale de la politique de santé schématisée
Découvrez le schéma de présentation de l'organisation territoriale de la politique de santé tenant compte des derniers apports et modifications législatifs suivants : substitution de la Plateforme Territoriale d'Appui (PTA) par le Dispositif d'appui, consécration des équipes de soins spécialisés, consécration d'une CME de groupement pour le GHT.



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La Lettre du Groupement de coopération sanitaire pour la recherche et la formation en santé mentale est éditée par le Centre collaborateur de l'OMS (CCOMS), service de l’EPSM Lille métropole. Le GCS a pour objet la recherche, la formation et la mise en œuvre d’actions visant le développement de dispositifs de santé mentale intégrés dans la cité, incluant la prévention et l’insertion des publics souffrant de troubles mentaux. Le Groupement œuvre à la promotion des échanges professionnels et à toute action de lutte contre la stigmatisation en santé mentale et en psychiatrie. Il favorise et soutient la participation des représentants des usagers, des familles et des aidants. Le GCS, dont le conseil scientifique est celui du CCOMS de Lille, relaie les recommandations de l’OMS au niveau national et localement.

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