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Luigi Flora, Co-directeur du Centre d'Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P), Faculté de médecine de Nice, UCA.

"Les prérequis de la complémentarité savoir expérientiel/savoir académique, sont de caractère humain"

Qu'est-ce qui oriente la transformation d'une expérience soit en savoir expérientiel, soit en savoir académique ?
D’une part, aujourd’hui, le savoir expérientiel peut être une étape d’un savoir susceptible de migrer en savoir académique sans qu’il ne perde sa nature de savoir expérientiel. D’autre part, le savoir peut se situer à la fois du côté des patients agrégeant des pratiques dans le quotidien à partir de connaissances académiques, grâce à la démocratisation de l’information qu’a produit Internet, et du côté des professionnels de santé agissant dans la clinique à partir de connaissances académiques. Si les frontières sont clairement posées scientifiquement, bien qu’encore confuses dans nombre d’esprits par méconnaissance de ce que sont ces savoirs expérientiels (j’entends nombre d’expressions qui ne distinguent pas encore la parole du patient, l’opinion basée sur ce qui est entendu ou vécu, le témoignage, l’avis éclairé par l’expérience et ou la connaissance, et ce qui est du ressort des savoirs expérientiels), les passerelles sont aujourd’hui clairement posées.

Pouvez-vous expliciter la différence entre les deux savoirs, expérientiel et académique ?
Le savoir expérientiel est issu du vécu, alors que, comme l’a décrit Dewey au 20ème siècle, tout vécu ne devient pas nécessairement savoir expérientiel, c’est à dire mobilisable par la personne ayant ce vécu au-delà du témoignage. Le savoir académique n’est lui pas nécessairement issu d’une expérience humaine et peut être issu d’un processus uniquement intellectuel, ou encore construit dans un environnement confiné, hors sol. Vous noterez cependant dans les propos déjà émis qu’un savoir expérientiel peut devenir un savoir académique.

Qu'est-ce qui articule - ou pas - savoir expérientiel et savoir académique ?
Vous posez là la question qui sous-tend aujourd’hui mon travail de recherche, en mode recherche action et recherche participative. Une fois identifiés les savoirs expérientiels dans le champ de la santé, qui est celui au sein duquel j’évolue, il s’agit de démontrer cette complémentarité. Les prérequis qui permettent cette complémentarité sont de caractère humain, orientés autour de valeurs communes tels le respect de chacun et la reconnaissance de l’autre et justement de ses savoirs spécifiques, enrichis d’un autre élément, la reconnaissance de l’interdépendance entre ces savoirs.

Le mot "éthique" revient fréquemment dans vos écrits. Quelle définition en donneriez-vous aujourd'hui, en particulier dans le champ de la santé mentale ?
Il s’agit pour moi d’un agir dans une situation humaine complexe dans le respect de soi et d’autrui, dans un esprit de bienfaisance, de non malfaisance, dans un esprit favorisant l’autonormativité, le tout selon une considération systémique. Une des éthiques actuelles les plus proches me semble être l’éthique du Care. Dans le cadre de la santé mentale, j’associerais deux notions : celle de rétablissement, dans une dynamique de santé globale dans laquelle les dimensions sociales ont une grande importance, et dans le versant médical, une médecine basée sur les valeurs telle qu’elle a vu le jour en Amérique du Nord.

Y a-t-il selon vous une "éthique du savoir" et en particulier du savoir expérientiel ?
Une éthique du savoir pourrait selon moi rejoindre la manière de se qualifier, c’est à dire de préciser de quel savoir il s’agit et surtout d’où parle celui qui transmet ou produit ce savoir, sachant que, pour ma part, je n’en produis pas réellement, mais j’identifie ce qui existe ou prend forme.

Comment est né le concept de patient-partenaire de l'école de Montréal ? 
ll est né de la volonté d’un doyen de faculté de médecine d’ouvrir son institution et les processus en œuvre en son sein à des patients. Une fois en place, ces patients, malades chroniques et donc également citoyens ayant acquis d’autres compétences socioprofessionnelles ont élaboré un diagnostic et ont identifié la nécessité de former des médecins. De cela a découlé l’importance des savoirs expérientiels, y compris de soin, que mobilisent les personnes vivant avec la maladie à travers des compétences acquises pour leurs propres soins ou en socialisant ces savoirs.

Vous travaillez avec le CN2R : quel sera l’apport de l’expérience des victimes ou des patients à ce Centre ?
À partir du modèle développé avec l’Université de Montréal, et récemment adapté à Nice à travers l’UniverCité du Soin avec le Centre d’innovation du partenariat avec les patients et le public (CI3P) initié fin 2019 à la faculté de médecine, nous allons développer avec le Centre National Ressource et Résilience (CN2R), des processus et dynamiques de co-construction basés sur la complémentarité des savoirs des personnes vivant à l’épreuve des psychotraumatismes. En effet, si l’épreuve a pour effet de rendre vulnérable, et peut inhiber ou ôter des possibilités, elle en crée également. Notre volonté est donc d’accompagner l’émergence et la reconnaissance de ces savoirs expérientiels qui seront mobilisés en complémentarité des savoirs des professionnels dans le cadre de l'accompagnement vers la résilience et qui seront intégrés dans l’ensemble des réflexions et travaux menés par le CN2R.

Le GCS regroupe désormais 23 établissements !
La dernière Assemblée générale du GCS pour la recherche et la formation en santé mentale s’est déroulée le 13 décembre dernier au CASH de Nanterre. La réunion a pu avoir lieu malgré les difficultés de circulation en région parisienne, en partie avec l’aide de la visio-conférence. Les membres du groupement ont validé l’adhésion de quatre nouveaux établissements : l'EPS Roger Prévot (95) ; l’EPS Barthelemy Durand (91) ; l’EPSM Val de Lys Artois (62) et l’EPSM des Flandres (59). Le GCS rassemble donc désormais 23 établissements, soit 164 secteurs de psychiatrie et 28 000 professionnels, couvrant une population de 10 millions d'habitants et ayant une fileactive globale de plus de 267 000 patients. La veille de cette AG, le CCOMS a animé une conférence titrée "La santé mentale vue parl’OMS", qui a réuni une cinquantaine de professionnels du CASH, de représentants associatifs, institutionnels, d’usagers et de familles. Le Dr Michel Triantafyllou - chef de pôle santé mentale - et ses équipes ont par ailleurs présenté leurs activités à l’équipe du CCOMS et aux établissements présents. L’occasion de découvrir une organisation à la fois efficiente et créative qui couvre le secteur de Nanterre et celui de Courbevoie. La prochaine réunion d’Assemblée générale se déroulera le 16 juin 2020 à l’EPS Barthelemy Durand d’Etampes.

Mission dans les caraïbes pour le CCOMS
L'ARS et l'EPSM de la Guadeloupe (EPSMG) ont invité le Directeur du CCOMS et la coordinatrice du CLSM de Nanterre afin de soutenir le développement des nouveaux concepts et organisations de la santé mentale dans la communauté en Guadeloupe. Le Dr Roelandt et Emilie de Fos étaient en mission en Guadeloupe du 6 au 9 janvier, puis en Martinique le 10 janvier. Au programme, une réunion de travail avec l'ARS et l'EPSMG ; un séminaire avec l'EPSMG sur le positionnement de l'établissement dans la mise en œuvre du Projet Territorial de Santé Mentale à l’UAG de Saint-Claude ; un séminaire avec les représentants des collectivités sur le développement des Conseils Locaux de Santé Mentale au GPG, Dothémare, Les Abymes ; une rencontre des représentants des familles (UNAFAM) au GIP RAASPEG à Jarry ; le lancement de la recherche sur la santé mentale des enfants (PARPSYCHED) à Cap Excellence (Pointe-à-Pitre) avec les représentants des équipes du CCOMS (Isabelle Maillard, chargée de recherche et Sandrine Bonneton, investigatrice principale, pédopsychiatre), du CLSM de Cap Excellence, de l’Education Nationale et de l’EPSMG, dont les Dr Khalil et Devaux, investigateurs locaux. Une rencontre avec des usagers s’est également déroulée à Cap Excellence le 9 janvier. Enfin, un échange sur les questions « Santé mentale et santé dans la communauté » a eu lieu le 10 avec les équipes de l’EPSM et celles du CHU de la Martinique, les partenaires et les personnes concernées.

Quatrième formation de Médiateurs de Santé-Pairs
Une quatrième formation de Médiateurs de Santé-Pairs débutera en septembre 2020 à l'Université Bobigny-Paris 13. Pour toute demande d'information sur le programme Médiateurs de Santé-Pairs, contactez Bérénice Staedel, chargée de mission au CCOMS sur le mail bstaedel@epsm-lm.fr. Pour toute demande d'informations sur la licence Sciences Sanitaires et Sociales, parcours Médiateurs de Santé-Pairs, contactez Jean-Gabriel Martin de l'Université Bobigny-Paris 13 sur le mail jean-gabriel.martin@univ-paris13.fr.
Consultez le site de la licence.

Paris, 6 mars, conférence "E-santé mentale : formation des acteurs & évaluation des dispositifs" 
L'inscription à la dernière conférence du projet européen eMEN est maintenant ouverte. Elle aura lieu le 6 mars prochain au Ministère des Solidarités et de la Santé à Paris sur le thème "E-santé mentale : formation des acteurs & évaluation des dispositifs" Différentes perspectives sur ce deux sujets seront croisées, et la journée commencera par des présentations du contexte national et international avec la participation de la délégation ministérielle du numérique en santé, la délégation ministérielle à la santé mentale et à la psychiatrie et l'OMS. L’événement est gratuit, mais l'inscription obligatoire.
S’inscrire, en savoir plus.

Les violences interpersonnelles dans les lieux de privation de liberté
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté publie un rapport thématique sur "Les violences interpersonnelles dans les lieux de privation de liberté"*. Le CGLPL constate régulièrement des atteintes à l’intégrité physique et psychique, produites par l’enfermement lui-même mais aussi par l’interaction des personnes présentes en leur sein : personnel, personnes privées de liberté. Tous les lieux et les administrations concernés – prisons, tribunaux, centres éducatifs fermés, hôpitaux, commissariats, gendarmeries, centres de rétention administrative, locaux de retenue douanière – sont confrontés à des actes de violence, par des personnes privées de liberté sur le personnel, par du personnel sur les personnes privées de liberté, entre les personnes privées de liberté elles-mêmes, voire entre des membres du personnel. Mais cette violence ne doit pas être considérée comme une fatalité et n’est pas inéluctable. Le CGLPL relève de façon récurrente les causes multifactorielles de ces actes de violences qui reçoivent une attention et un traitement différents selon les situations. L’analyse transversale réalisée dans ce rapport conduit à mettre ce phénomène en perspective et doit amener les pouvoirs publics à sa prise en compte dans une politique nationale, la garantie de la sécurité des personnes privées de liberté devant guider, en permanence, l’action des administrations concernées.
*Ce rapport, publié aux éditions Dalloz, est disponible en librairie. Il sera téléchargeable sur le site du contrôle général à partir de mercredi 22 janvier 2020 (délai conventionnel accepté pour ne pas interférer avec les actions promotionnelles de l’éditeur).
Télécharger le dossier de presse du rapport.

Guide : La pair-aidance dans les établissements et services accompagnant des personnes en situation de handicap
Elaboré de manière partenariale*, le guide-repères de la FEHAP "La Pair-aidance dans les établissements et services accompagnant des personnes en situation de handicap" est un outil d’accompagnement des acteurs à la transformation de l'offre médico-sociale pour soutenir les évolutions d’une société plus inclusive pour la reconnaissance pleine et entière des droits des personnes handicapées et de leur participation sociale. Ce guide est destiné aux structures qui souhaitent lancer une réflexion sur l’intégration de l’accompagnement par les pairs dans leur projet de service, faire émerger des projets et donner toute leur place aux savoirs expérientiels.
A lire ici.
* Secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre, chargé des Personnes handicapées ; Comité Interministériel du Handicap ; Handidactique ; Croix-Rouge française ; APF France Handicap ; Unapei ; APAJH ; UNAFAM ; Trisomie 21 France ; Association Nous Aussi ; Centre Hospitalier de Sainte Anne ; APEI de Beauvais ; CCOMS ; EPS Barthélémy Durand.

Parlons psy : six propositions pour changer la donne 
Comment mieux accompagner et mieux intégrer les personnes vivant avec des troubles psychiques ? Le 9 décembre, le Grand Rendez-Vous Parlons Psy, organisé par la Fondation de France et l’Institut Montaigne, a permis de présenter six propositions fortes. Des recommandations concrètes issues d’une concertation menée dans toute la France, sur plus d’un an, avec tous les acteurs concernés. Les six propositions : Lutter contre la stigmatisation en sensibilisant dès le plus jeune âge ; Former et professionnaliser les acteurs de première ligne ; Favoriser l’accès aux droits, notamment dans les domaines de l’emploi et du logement ; Favoriser l’accès aux soins en incitant les diagnostics précoces et en allant vers les personnes concernées ; Créer les conditions favorables pour permettre l’empowerment ; Valoriser l’entraide et le savoir expérientiel.
Téléchargez le livret de synthèse Parlons Psy.

Paris, 27 janvier : colloque : "De pairs à pairs : aujourd'hui et demain"
L'Association Francophone des Médiateurs de Santé-Pairs organise un colloque : "De pairs à pairs : aujourd'hui et demain" le 27 janvier 2020 au Ministère des Solidarités et de la Santé. Le CCOMS, qui coordonne le programme de formation Médiateurs de Santé-Pairs en collaboration avec l'Université Bobigny-Paris 13, sera représenté par Déborah Sebbane, Directrice adjointe, qui interviendra l'après-midi au cours de la séquence "Travailler avec un pair-aidant". L'évènement est gratuit, l'inscription est obligatoire.
Programme, inscription.

9-10 juin Paris : 18ème congrès soins somatiques en santé mentale
L’Association Nationale pour la Promotion des Soins Somatiques en Santé Mentale organise son 18ème congrès, qui fait la part belle à des acteurs essentiels, les pairs aidants, dont l’essor confirme une certaine évolution des mentalités vers une émancipation et la sortie du statut de malade des personnes atteintes d’un trouble psychique. Une réelle évolution aussi, depuis l’été dernier, a amené à la reconnaissance de la profession d’infirmier de pratique avancée en santé mentale, reconnue et encadrée aujourd’hui. Ce congrès propose un point sur leurs missions et compétences et les possibles évolutions. Les autres thèmes : e-santé mentale, douleur en santé mentale et autisme, aide animale, conférence-concert…
En savoir plus…

12-14 novembre, Paris : "Voix, paranoïa et au-delà : Accueillir toutes les expériences humaines"
En 2020, le REV France poursuit son évolution et s'ouvre à toutes les expériences humaines ! Pour accompagner sa mue, il organise, en partenariat avec le Paranoia Network britannique, un grand congrès international à Paris, du 12 au 14 novembre 2020. Découvrez l'appel à contributions sur le site du REV (en attendant le site dédié au congrès où figurerons toutes les infos pratiques et les modalités d'inscription).

 Liban : une approche centrée sur le rétablissement, l’histoire de Thurayya
"En septembre 2018, j'ai été admise à l'hôpital à la suite d'un épisode maniaque", explique Thurayya Zreik, du Liban. "C'était ma troisième admission. Cette fois, je suis repartie avec un plan de rétablissement." "Auparavant, je me souviens être allée aux services d'urgence pour une crise d'anxiété et j'ai fini par recevoir une injection de ce qu'on m'a dit être ‘un antihistaminique pour m'endormir’. L'injection était en fait un antipsychotique, car les médecins avaient vu dans mon dossier que j'avais déjà été diagnostiquée avec un trouble bipolaire et avaient décidé que je souffrais d'une sorte d'épisode psychotique, au lieu de ce que je savais être une crise d'anxiété standard. Je me souviens de m'être réveillée et avoir appris ce que j'avais reçu après avoir lu le rapport de sortie. J’étais troublée et j'avais le sentiment qu'on m’avait menti. Mais je me souviens aussi avoir accepté que c'était ainsi que les choses ‘devaient être’." Le plan de rétablissement de Thurayya, élaboré lors de sa dernière visite à l'hôpital, avec le soutien d'une équipe de professionnels médicaux, est l'un des éléments centraux du programme QualityRights de l'OMS. Le plan de rétablissement est basé sur les préférences de la personne ayant besoin de soutien, en ce qui concerne non seulement le traitement, mais aussi des questions telles qu'un réseau de soutien, les moyens de faire face aux crises et les objectifs de vie. Thurayya explique: "Développer un plan comme celui-ci, centré sur mes objectifs et mes ambitions, était extrêmement stimulant. La confiance de mon médecin, de mon psychothérapeute, de ma famille et de mes amis, en moi et en mes propres capacités, m’a redonné confiance." L'établissement où Thurayya recevait des soins avait, depuis ses précédentes visites, commencé à mettre en œuvre le programme QualityRights. Cela impliquait une évaluation du service, suivie de recommandations d'actions pour le transformer en un service qui promeut les droits et le rétablissement.Une recommandation clé était la formation du personnel. Au Liban, dans le cadre d'une réforme globale du système de santé mentale décrite dans une stratégie pour 2015-2020, il existe désormais une équipe de plus de 30 évaluateurs des services de santé mentale. Le ministère de la santé prévoit de faire évaluer tous les établissements de santé mentale du Liban d'ici la fin 2020.
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 Un nouveau portail international pour le QualityRights
Le programme QualityRights vise à améliorer l'accès à des services sociaux et de santé mentale de qualité pour les personnes souffrant de troubles de santé mentale ou de handicaps psychosociaux, intellectuels et cognitifs. Le respect des droits de l'homme des personnes qui utilisent les services et leur rétablissement sont au cœur de ce programme, dont le déploiement en France a été confié au CCOMS par l’OMS. L’OMS a récemment lancé un nouveau portail QualityRights. On y trouve à la fois une présentation du programme, des modules de formation, la présentation de son développement dans différents pays, ou encore une rubrique actualité.
https://qualityrights.org/

 La CRPD en vidéo
Mental Health Europe a publié une vidéo-animation de présentation de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées (CRPD en anglais, ratifiée par la France en 2010) qui introduit un changement de paradigme du modèle "médical" au modèle "social" du handicap. Ce document marque une étape importante dans la reconnaissance des personnes handicapées en tant que titulaires de droits individuels plutôt qu'en tant qu'objets dans un système paternaliste ou caritatif. Que signifie ce changement de modèle dans la pratique ? Comment les personnes concernées par un problème de santé mentale peuvent-elles jouir de leurs droits et libertés dans la pratique ? Telles sont les questions auxquelles cette vidéo, qui s’inscrit dans une série de vidéos sur la Convention, répond.
A découvrir ici.



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La Lettre du Groupement de coopération sanitaire pour la recherche et la formation en santé mentale est éditée par le Centre collaborateur de l'OMS (CCOMS), service de l’EPSM Lille métropole. Le GCS a pour objet la recherche, la formation et la mise en œuvre d’actions visant le développement de dispositifs de santé mentale intégrés dans la cité, incluant la prévention et l’insertion des publics souffrant de troubles mentaux. Le Groupement œuvre à la promotion des échanges professionnels et à toute action de lutte contre la stigmatisation en santé mentale et en psychiatrie. Il favorise et soutient la participation des représentants des usagers, des familles et des aidants. Le GCS, dont le conseil scientifique est celui du CCOMS de Lille, relaie les recommandations de l’OMS au niveau national et localement.

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