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Dr Marielle Wathelet,
Chef de projet régional santé mentale, ARS Hauts de France 
Une première feuille de route régionale pour la santé mentale publiée par l'ARS Hauts-de-France
Comment et dans quelle intention cette feuille de route a-t-elle été élaborée ?
"La région Hauts-de-France compte de nombreux acteurs très dynamiques dans le champ de la santé mentale mais présente des indicateurs parmi les plus défavorables comparativement aux autres régions. Par ailleurs, comme partout, la situation s’aggrave avec une augmentation de la demande de soins et une raréfaction des ressources qui affectent d’abord les territoires et les populations les plus vulnérables, creusant ainsi les inégalités socio-territoriales de santé.
Dans le cadre de son projet régional de santé (PRS) 2023-2028, l’ARS a ainsi fait de la santé mentale une priorité stratégique. La feuille de route régionale a vocation à formaliser et à diffuser largement la déclinaison opérationnelle du PRS concernant la santé mentale.
L’élaboration de cette feuille de route devait tenir compte à la fois des impulsions données par la feuille de route nationale et des enjeux identifiés en région. Une large concertation menée en 2024 a mobilisé les acteurs de la santé mentale (institutions partenaires, acteurs du champ sanitaire, médico-social et social, professionnels, usagers et aidants) et a impliqué l’ensemble des directions de l’ARS. Les problématiques étant complexes et systémiques, il ne peut y avoir de réponse unique. Ce sont ainsi 62 actions qui, mises bout à bout, doivent permettre d’avoir un impact structurant sur les parcours de santé et de vie de la population. Au-delà de l’élaboration de la feuille de route, le véritable défi réside dans sa mise en œuvre. L’objectif de ce document est donc de poser les bases d’un engagement qui se veut collectif, durable, lisible, pragmatique et adaptatif. Les acteurs et partenaires doivent pouvoir s’approprier au mieux les actions afin de les mettre en œuvre ou bien de s’inscrire en complémentarité."
Quels sont les principaux objectifs de la feuille de route ?
"Pour améliorer la santé mentale de la population, nous identifions trois leviers : la territorialisation de l’action publique, pour répondre aux inégalités territoriales de santé et s’adapter aux spécificités des territoires ; l’inclusion des personnes concernées dans la définition des actions, afin de mieux répondre aux besoins de la population et atteindre les publics les plus vulnérables ; et enfin la transversalité pour une action multisectorielle ayant un réel impact sur les déterminants de santé mentale.
Pour garantir l’application de ces trois principes à tous les niveaux de concertation et de décision, l’ARS a mis en place un comité de pilotage régional, renforcé les projets territoriaux de santé mentale (PTSM) et encouragé le développement des conseils locaux de santé mentale (CLSM). Ces instances spécifiquement dédiées aux questions de santé mentale rassemblent les acteurs sanitaires, médico-sociaux, sociaux, usagers et aidants, afin d’apporter des réponses adaptées aux problématiques identifiées. Elles doivent garantir la priorisation des enjeux de santé mentale à tous les niveaux et assurer une action territorialisée, transversale et inclusive. Les CLSM et PTSM peuvent désormais s’appuyer sur la feuille de route régionale pour structurer leurs plans d’action.
Au-delà de cet objectif de structuration transversal à toute la feuille de route, une soixantaine d’actions est répartie en six objectifs opérationnels. Le premier renforce la promotion et la prévention en développant, par exemple, la formation des professionnels du premier recours ou le repérage précoce des troubles. Le deuxième vise à favoriser l’inclusion des personnes concernées et de leur entourage, notamment par la lutte contre la stigmatisation, le soutien aux groupes d’entraide mutuelle et le développement de programmes à destination des aidants. L’amélioration de l’offre de soins constitue le troisième objectif. Il s’agit notamment de mieux organiser la réponse aux demandes de soins non programmés, de développer des alternatives à l’hospitalisation, d’améliorer le respect des droits en psychiatrie, ou encore d’identifier des solutions nouvelles d’accompagnement dans le secteur médico-social. L’attractivité des métiers fait l’objet du quatrième objectif, au regard du contexte de raréfaction des ressources. Enfin, les deux derniers objectifs ciblent des populations identifiées comme prioritaires. Pour les jeunes, tout d’abord, une attention particulière sera portée à la réduction des délais d’accès aux soins et à la limitation des ruptures de parcours. Concernant les personnes placées sous main de justice, l’accent est mis sur la fluidification des parcours de soins en détention et après la sortie, ainsi que sur la prévention du suicide en milieu carcéral."
Quels moyens allez-vous mettre en œuvre pour les atteindre ?
"Certaines actions font déjà l’objet de financements, via des crédits nationaux fléchés grâce à une mobilisation des financements régionaux via le FIR (Fonds d’Intervention Régional). Par ailleurs, la santé mentale étant transversale, de nombreuses actions sont financées ou cofinancées par d'autres partenaires. A titre d’exemple, le financement d’une équipe de soins spécialisée en psychiatrie, qui aurait vocation à coordonner les psychiatres libéraux pour appuyer les médecins généralistes, est désormais porté par l’Assurance Maladie. Autres exemples, les postes de coordination des CLSM sont cofinancés avec les collectivités et les actions déployées dans le cadre des Semaines d’Information en Santé Mentale sont financées par de nombreux acteurs ou institutions.
La mise en œuvre effective de la feuille de route ne relève pas uniquement des moyens financiers de l’ARS. Elle est fortement dépendante de l’écosystème lui-même et des décisions qui seront prises à tous les niveaux, aussi bien national que local. Il est donc essentiel de mobiliser l’ensemble des institutions, partenaires et acteurs, dans son élaboration, et d’assurer sa diffusion au plus grand nombre, afin de garantir l’engagement de chacun."
Une évaluation est-elle déjà prévue ?
"Oui, cette feuille de route n’a de sens que par l’impact qu’elle aura su générer d’un point de vue systémique et factuel. L’évaluation de toute feuille de route implique de définir et de suivre l’évolution des indicateurs définis en regard de chaque action. De nombreux indicateurs sont disponibles et ont déjà été identifiés. Néanmoins, certains indicateurs sont peu fiables en raison de leurs modalités de recueil (lorsqu’il s’agit de données déclaratives par exemple) ou ne sont pas disponibles facilement en l’absence de recueil systématique (comme c’est le cas du délai d’accès aux soins). Un travail avec les acteurs est en cours pour affiner le choix de ces indicateurs. Un bilan annuel présentera leur évolution, illustrant à la fois la mise en œuvre des actions (exemple : nombre de médecins généralistes formés au repérage des signes d’alerte) et leur impact (exemple : baisse des passages aux urgences pour tentative de suicide)."
Avez-vous eu ou prévu des échanges avec les autres ARS sur cette démarche ?
"Les échanges bimensuels entre les ARS et les directions centrales instaurés par la délégation ministérielle sont l’occasion d’échanges réguliers permettant le partage d’informations et l’élaboration d’une lecture commune des enjeux et des façons d’y répondre. Il s’agit également d’échanger sur les difficultés rencontrées dans le champ de la santé mentale, tant en matière de structuration d’une gouvernance ou d’une stratégie que de mise en œuvre des actions. La feuille de route vient d’être publiée, elle est en cours de diffusion et ces rencontres pourront être l’occasion d’en échanger avec les collègues des autres ARS. Néanmoins, chaque ARS a ses spécificités, évidemment en ce qui concerne les enjeux de sa région, mais également en matière de fonctionnement interne."
Téléchargez la feuille de route ici.
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Une nouvelle promotion de Médiateurs de santé pairs formés à Bobigny
L'équipe du CCOMS a finalisé l'accompagnement des recrutements de 27 nouveaux Médiateurs de Santé-Pairs (MSP) au sein d'équipes de soins en santé mentale. Ces MSP ont rejoint la nouvelle promotion de la licence Sciences Sanitaires et Sociales - Parcours Médiateurs de Santé-Pairs, de l'Université de Bobigny, le 17 février 2025. Le CCOMS accompagnera également le processus d'intégration professionnelle de l'ensemble de ces professionnels. Ces ouvertures de postes, réparties sur 7 régions, témoignent de l'implication croissante des ARS et des établissements de santé en faveur de la professionnalisation de la pair-aidance en santé mentale. Plus de 200 Médiateurs de Santé-Pairs sont actuellement en poste.
Pour tout renseignement sur l'accompagnement à la création de postes de MSP proposé par le CCOMS, envoyer un email à cette adresse : msp@ghtpsy-npdc.fr.
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Le CH Maurice Despinoy rejoint le GCS
Le GCS pour la recherche et la formation en santé mentale, Groupement de Coopération Sanitaire piloté par le CCOMS, a validé au cours de sa dernière Assemblée générale du mois de décembre, l’adhésion du Centre Hospitalier Maurice Despinoy. Cet établissement spécialisé, qui couvre l’activité psychiatrique de la Martinique, compte 6 secteurs de psychiatrie adulte et 3 secteurs de psychiatrie infanto-juvénile. Suite à la fusion de deux autres établissements (Le CH des Murets et Saint-Maurice, devenus les Hôpitaux Paris Est Val de Marne), le nombre d’adhérents reste stationnaire à 29. En revanche, le nombre de secteurs représentés par le GCS passe à 201.
En savoir plus sur le GCS.
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Congrès de l’Encéphale : les problèmes aux urgences sont liés au défaut de prévention
Le 22 janvier dernier, dans le cadre du congrès de l’Encéphale, le Dr Jean Luc Roelandt, CCOMS, est intervenu, au sein d’une session sur le thème "Aux urgences : comment (ne pas mal) traiter les patients ?". Après un état des lieux, le propos était centré sur les lacunes en matière de prévention et de promotion de la santé mentale, puis sur l’expérience lilloise et l’intérêt de développer les Conseils locaux de santé mentale.
Découvrez le support de présentation "Maltraitance aux urgences, faillite de la prévention".
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Interventions du CCOMS au Conseil de l’Europe et auprès du ministère de la santé Maltais
Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a présenté le 29 janvier son Avis147 "Enjeux éthiques relatifs à la crise de la psychiatrie" lors de la 15ᵉ édition du Forum Européen de Bioéthique, organisée avec le Conseil de l'Europe. A cette occasion, Simon Vasseur-Bacle, Directeur de Programmes, a mis en lumière les actions du CCOMS et du secteur 59G21. Dans cet Avis, le CCNE appelle à une réforme urgente et propose un cadre structuré autour de trois axes principaux : Garantir un accès équitable à des soins psychiatriques de qualité pour tous comportant une meilleure coordination des expériences multiples de terrain ; Lutter contre la stigmatisation et les discriminations ; Renforcer la formation et la recherche dans toutes les disciplines liées à la psychiatrie.
Une autre présentation s’est déroulée sur invitation de l'OMS le 12 février 2025 à Malte. Elle a été organisée dans le cadre d’une réunion de dialogue politique avec les autorités de l’île de Malte, au premier rang desquelles le ministère de la santé. Elle portait sur l'intégration de la santé mentale dans les services de santé généraux, l’articulation avec les soins primaires et généraux du service de Lille y a été présentée par Alain Dannet, coordonnateur du GCS pour la recherche et la formation en santé mentale.
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Personnes écrouées décédées par suicide en France en 2017-2021
L’étude de Santé publique France publiée en janvier nous apprend que, sur la période 2017-2021, 627 personnes écrouées sont décédées par suicide (dont 598 personnes détenues et 95,5 % d'hommes). Le taux annuel de suicide était de 17 pour 10 000 personnes chez les hommes et de 23 pour 10 000 personnes chez les femmes. Il était, à âge égal, 10 fois plus élevé pour les hommes et 40 fois plus élevé pour les femmes en prison qu'en population générale. Un trouble psychiatrique a été rapporté pendant la détention pour 64 % des cas de suicide. Parmi les personnes concernées, près d'un tiers n'avait pas d'antécédent psychiatrique connu avant l'incarcération.
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Le pouvoir des croyances dans la pratique orientée vers le rétablissement
Malgré les incitations internationales et le développement mondial de politiques axées sur le rétablissement, il reste difficile de mettre en place des services de santé mentale axés sur le rétablissement qui tiennent compte de la subjectivité et des perspectives des usagers (Slade et al., World Psychiatry 13(1):12-20, 2014.). L'objectif de cette étude, basée sur l’étude française STIGMAPRO, était d'identifier les croyances individuelles des professionnels de la santé qui sont en corrélation avec six pratiques orientées rétablissement* pour des personnes avec un diagnostic de schizophrénie. Sept croyances individuelles ont été examinées pour leur association avec chacune des pratiques susmentionnées : croyance en la possibilité de rétablissement, croyances biologiques, désir de distance sociale, similitudes perçues, croyances d'utilité professionnelle, croyances de continuum et croyances catégorielles. Les résultats indiquent que la croyance en la possibilité de rétablissement de la schizophrénie et les croyances en l'efficacité professionnelle sont les plus fortement associées aux six pratiques axées sur le rétablissement examinées. Inversement, il y avait une association négative entre le score de stigmatisation (désir de distance sociale) et les six pratiques orientées vers le rétablissement. Les quatre autres croyances - biologiques, de similarité perçue, catégorielles et de continuum - se sont avérées plus faiblement associées aux pratiques orientées vers le rétablissement. A la lumière de ces résultats, il est évident que les croyances individuelles des professionnels de la santé mentale méritent d'être prises en compte dans les recherches et les transformations des organisations de soins visant à encourager et à faciliter la mise en œuvre de pratiques orientées vers le rétablissement.
* Adopter un langage porteur d'espoir ; fournir des informations sur les soins et les droits ; collaborer avec les familles/soignants ; promouvoir l'inclusion dans la communauté et encourager des liens avec les pairs.
A lire ici.
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Repenser les actions de la ville au prisme de la santé mentale
Le Réseau français Villes-Santé a publié le document "Repenser les actions de la ville au prisme de la santé mentale. Exemples d’actions des Villes-Santé". Il présente les leviers d’actions des villes et intercommunalités pour agir en faveur de la santé mentale de toutes et tous. Il donne des pistes d’actions concrètes et valorise les approches partenariales, fédératrices pour les acteurs du territoire. Plusieurs exemples d’actions sont présentés sur les thèmes suivants : cadre de vie, action communautaire, renforcer les aptitudes individuelles, accès aux soins de santé mentale, santé mentale des personnes en situation de précarité – enjeu pour les quartiers politique de la Ville, santé mentale dans toutes les politiques.
A lire ici.
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Pourquoi tant d’ados en détresse psychique hésitent encore à demander une aide professionnelle ?
Une récente étude française a permis d’identifier 13 facteurs clés encourageant (ou décourageant) la demande d’aide professionnelle, grâce à une enquête menée auprès de plus de 200 lycéens.
Découvrez la publication ici
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La HAS adopte son nouveau programme "santé mentale et psychiatrie" 2025-2030
Le nouveau programme de la HAS dresse des perspectives dans le domaine de la prévention et a vocation à élargir le périmètre d’action de l'institution dans le champ de la santé mentale. Il répond à deux objectifs principaux : Améliorer significativement et durablement le repérage, le diagnostic et la prise en charge des troubles les plus sévères et invalidants, tels que les troubles schizophréniques et bipolaires ; Améliorer la qualité des soins et des accompagnements des personnes les plus vulnérables incluant notamment les enfants et adolescents, les personnes âgées, les personnes à risque ou en situation de handicap psychique et les réfugiés et migrants. Ce programme est articulé autour de 9 thèmes : Troubles schizophréniques et troubles bipolaires ; Santé mentale et psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent ; Droits des patients et des personnes accompagnées, pair-aidance et alliance thérapeutique ; Accompagnement et soutien des familles et des proches ; Santé mentale et psychiatrie de la personne âgée ; Soins en psychiatrie aux personnes détenues et soins pénalement ordonnés ; Santé mentale, psychiatrie et addictions ; Troubles du neurodéveloppement ; Certification des établissements de santé autorisés en psychiatrie pour la qualité des soins. Pour décliner ce programme, la HAS publiera tous les ans une feuille de route définissant les axes prioritaires.
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Nouvelle recommandation HAS sur la mesure de protection juridique
La Haute autorité de santé a publié en janvier la recommandation de bonnes pratiques professionnelles "Accompagner la personne nécessitant une mesure de protection juridique" Elle s’adresse aux professionnels exerçant au sein des services mandataires, des établissements et services sociaux et médico-sociaux hébergeant ou accompagnant les personnes en mesure de protection, aux médecins et équipes de soins, aux mandataires judiciaires à la protection des majeurs, aux préposés d’établissements, aux mandataires familiaux, aux services sociaux de droit commun, aux personnes concernées et à leurs proches aidants.
A lire ici.
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 13-14 mars, CH d’Erstein : colloque "Réduire l'isolement & la contention - S'ouvrir à de nouveaux horizons"
Ce colloque abordera l’enjeu de la réduction de l’isolement et de la contention au travers de témoignages et d’expériences multiples, sous le prisme des prises en charges innovantes, de la recherche, mais aussi de l’histoire et de la fiction. S’autoriser ce pas de côté, c’est s’éloigner d’habitudes figées, c’est permettre de s’ouvrir à de nouveaux horizons, c’est aussi entrevoir de nouvelles possibilités, de nouvelles perspectives dans le soin.
Découvrez le programme ici et le bulletin d'inscription ici.
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SISM 2025 : le guide méthodologique
Afin de vous aider à préparer l’édition 2025 des Semaines d’information sur la santé mentale (SISM), Psycom a partagé le guide méthodologique 2025. Dans ce guide méthodologique, vous retrouverez notamment : des conseils pratiques pour organiser une rencontre dans le cadre des SISM ; de nombreuses idées de sujets à décliner en lien avec la thématique ; une sélection d’outils pouvant servir de supports pour l’animation de votre action ; des conseils méthodologiques pour l’organisation d’actions.
A lire ici.
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Podcast de l'IRDES
Dans le cadre d’une série thématique : "La santé mentale, grande cause nationale 2025, quels défis pour le système de santé ?", l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé publie 3 podcasts. Magali Coldefy, chercheuse en géographie, et Coralie Gandré, chercheuse en santé publique, toutes deux spécialisées dans les services et politiques de santé mentale à l'Irdes, sont interrogées sur cette question d'actualité.
Découvrez :
Épisode n°1 : Le système de santé mentale français décryptage d'une organisation spécifique
Episode n° 2 : Soins psychiques - soins somatiques : liaisons fatales ?
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Le financement des établissements de psychiatrie et de santé mentale en France et dans les pays de l'OCDE
La nouvelle bibliographie de l’IRDES tente d’apporter des éléments de littérature sur les réflexions aboutissant à la récente réforme du financement de la psychiatrie hospitalière en France et porte un regard sur ce qui se fait en la matière à l’étranger.
A lire ici.
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6 % des Européens souffrent de syndromes dépressifs. En France, ce taux est de 11%.
La DREES a analysé les résultats de l’étude de l’European Health Interview Survey (EHIS) de 2019. C’est en Europe de l’Ouest et du Nord que l’on trouve les taux les plus élevés, notamment en France (11 %) et en Suède (10 %). Ces chiffres sont plus bas dans le Sud et l’Est, en particulier en Serbie ou à Chypre (2 %). Concernant les facteurs de risque, l’analyse se concentre sur deux groupes d’âge : les jeunes (15-24 ans) et les personnes âgées (70 ans ou plus). De manière générale, la France présente un taux de dépression parmi les plus élevés des pays d’Europe pour les seniors et pour les jeunes, comme pour l’ensemble de la population. Si les femmes sont toujours plus touchées que les hommes, l’effet de l’âge varie selon les régions. D’autres facteurs de risque diffèrent : chez les seniors, le veuvage renforce le risque de dépression, surtout pour les femmes d’Europe de l’Est ; chez les jeunes, l’inactivité joue un rôle majeur. Le niveau de revenu, en revanche, n’apparaît pas comme un facteur déterminant du trouble dépressif.
A lire ici.
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Enquête de l’OMS destinée aux médecins et professionnels des soins infirmiers
Le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe a élaboré une courte enquête afin d'améliorer notre compréhension de la santé mentale et du bien-être des médecins et du personnel infirmier dans l'Union européenne, en Norvège et en Islande, et de la relation entre les conditions de travail et la santé mentale. Si vous êtes médecin ou si vous travaillez dans le domaine des soins infirmiers, nous vous invitons à prendre 12 minutes pour répondre à cette enquête anonyme.
A consulter ici.
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Retrouvez les 10 précédentes éditions de la Lettre du GCS ici.
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La Lettre du Groupement de coopération sanitaire pour la recherche et la formation en santé mentale est éditée par le Centre collaborateur de l'OMS (CCOMS), service de l’EPSM Lille métropole. Le GCS a pour objet la recherche, la formation et la mise en œuvre d’actions visant le développement de dispositifs de santé mentale intégrés dans la cité, incluant la prévention et l’insertion des publics souffrant de troubles mentaux. Le Groupement œuvre à la promotion des échanges professionnels et à toute action de lutte contre la stigmatisation en santé mentale et en psychiatrie. Il favorise et soutient la participation des représentants des usagers, des familles et des aidants. Le GCS, dont le conseil scientifique est celui du CCOMS de Lille, relaie les recommandations de l’OMS au niveau national et localement.
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