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Anne Vuillemin, présidente de la Société française de santé publique
"Améliorer la santé mentale : un enjeu de santé publique à part entière"
Pouvez-vous nous présenter la SFSP ?
"Créée en 1877, la SFSP est une association reconnue d’utilité publique, qui a pour objectif de rassembler l’ensemble des acteurs de santé publique afin de mener une réflexion interdisciplinaire et interprofessionnelle tournée vers l’action. Elle regroupe des personnes morales ou des personnes physiques agissant en faveur de la santé des populations. Elle a un double caractère de société « savante » et « professionnelle », qui articule ses activités autour de cinq missions : une fonction de plateforme d’échanges des acteurs intervenant sur la santé, l’organisation de débats pour contribuer à la prise de décisions aussi fondées que possible, la production d’expertises et de connaissances, l’organisation du partage et du transfert de connaissances et l’exercice d’une influence sur les politiques publiques. Dans ce cadre, la SFSP a défini quatre axes stratégiques pour la période 2025-2029 : contribuer à l’amélioration des pratiques des acteurs contribuant à la santé des populations, renforcer la visibilité et la prise en compte des enjeux de santé publique dans la société, promouvoir des politiques publiques fondées sur les connaissances et expertises et animer un réseau d’adhérent.e.s au sein d’une organisation structurée, fonctionnelle et pérenne.
La SFSP est une organisation pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire, qui est ouverte à une large diversité d’acteurs : chercheurs, enseignants et formateurs, soignants, professionnel.le.s de santé au sens large, responsables institutionnels et décideurs publics, agents de collectivités territoriales, acteurs de dispositifs de santé populationnelle (PMI, CLAT, Cegidd…), associations de prévention ou de promotion de la santé, associations d’usagers du système de santé… A ces acteurs, la SFSP souhaite offrir un cadre et des moyens pour mener une réflexion collective qui repose en particulier sur l'analyse pluridisciplinaire et critique des faits scientifiques et des pratiques professionnelles. Se fondant sur les expériences et les savoir-faire de ses membres, elle entend formuler des propositions à l'intention des décideurs et éclairer l'opinion publique sur les enjeux, les forces et les faiblesses des politiques publiques de santé.
La SFSP édite une revue à comité de lecture, intitulée Santé publique, qui est la seule publication scientifique francophone généraliste en santé publique, dont l’audience s’étend à une centaine de pays. L’intégralité des publications de la revue est en accès libre sur le portail Cairn.info. La SFSP organise également un congrès biennal multithématique, depuis 1995. Un Conseil d’administration définit ses orientations politiques et une équipe permanente est en charge de mettre en œuvre ses activités."
Quelle place tient la santé mentale dans vos actions et travaux ?
"La SFSP étant une organisation "généraliste", qui traite potentiellement de tous les enjeux de santé publique, elle ne réserve pas une place particulière à la santé mentale. Ceci étant dit, l’amélioration de la santé mentale est une préoccupation que nous partageons pleinement, dans la mesure où elle est un enjeu de santé publique à part entière.
Plus récemment, cependant, nous avons activement pris part à la dynamique « Grande Cause Nationale », convaincu.e.s de la nécessité d’une mobilisation de toute la société en faveur de politiques favorables à l’amélioration de la santé mentale de toutes et tous. Nous sommes membres du Comité de pilotage du collectif national de la Grande Cause, et avons en charge l’animation du mois de novembre en binôme avec le Centre collaborateur de l’OMS pour la recherche et la formation en santé mentale, qui coorganise notre congrès."
Diriez-vous que la question des déterminants de la santé mentale occupe une part croissante des réflexions de vos adhérents (ou de la SFSP) ?
"La question des déterminants de la santé est au cœur de nos préoccupations et il n’y a aucune raison de penser différemment les déterminants de la santé mentale que ceux de "la santé tout court" ; ce sont les mêmes, mais le poids de ces différents déterminants peut varier !
A l’heure où s’impose le concept de "Une seule santé" pour désigner l’intrication entre santé humaine, santé animale et biodiversité, il est surprenant de constater que la santé mentale est parfois pensée comme radicalement à part de la santé somatique – et inversement. Cette perception est bien ancrée, même chez les "professionnel.le.s de la santé". Au-delà de ne pas faire sens d’un point de vue intellectuel, cette représentation a des effets très concrets pour les personnes concernées par un trouble psychique, qui connaissent un taux élevé de mortalité prématurée du fait de problèmes somatiques.
L’intérêt de rendre pleinement visible la santé mentale dans le champ de la santé publique est précisément de casser ces lignes de partage artificielles, pour accroître le niveau de conscience des acteurs du monde de la santé de l’enchevêtrement des enjeux, aux échelles individuelle et collective."
Votre prochain congrès aura pour thème central la santé mentale publique. Pouvez-vous nous dire un mot sur ce concept et sur la raison qui vous a amené à choisir ce thème ?
"La santé mentale publique correspond tout à fait à cette volonté de décloisonnement, mais aussi de rapprochement entre un paradigme centré sur le soin et une approche de promotion de la santé, qui reconnaît et prend en compte l’influence positive ou négative d’un large spectre de déterminants individuels, familiaux, sociaux, environnementaux et structurels. La thématique nous a été proposée par le CCOMS au moment où celui-ci a déposé sa candidature pour accueillir le congrès organisé à Lille, les 5-7 novembre 2025. La santé mentale n’avait pas été envisagée à travers ce prisme jusqu’alors à la SFSP, mais il nous a semblé évident d’embrasser ce nouveau paradigme, tant il correspond à notre vision de la santé publique, considérant à la fois prévention et soins ; sanitaire, médico-social, social et communautaire ; national, régional, territorial et local ; professionnels, aidants et usagers ; public et privé ; individu et environnements, etc. En somme, la santé mentale publique correspond aux efforts organisés de la société pour prévenir et prendre en soin les troubles psychiques et promouvoir la santé mentale, réaffirmant donc nécessairement le rôle et la responsabilité de la puissance publique dans le déploiement des politiques, des programmes et des interventions."
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Professionnalisation du soutien par les pairs : les réalisations du projet européen TuTo3-PAT
Pendant trois ans, des institutions (dont le CCOMS) de sept pays, se sont réunies dans le cadre du projet TuTo3-PAT / Peer Support in Mental Health, pour co-créer des outils visant à contribuer à la professionnalisation du travail de soutien par les pairs dans le domaine de la santé mentale en Europe. Les résultats de ces travaux viennent d’êtreS publiés. Ils sont rassemblés en cinq catégories : Un cadre de compétences pour les pairs travailleurs ; Un profil de formation standardisé ; Du matériel de formation pour les professionnels de la santé mentale ; Un cadre méthodologique pour l’intégration ; Un MOOC (Massive Open Online Course). Y sont notamment présentés, 12 domaines clés et 63 compétences définissant la pratique du soutien par les pairs, le contenu clé de la formation de base et avancée des pairs, des outils de formation pour les professionnels ou encore des lignes directrices pour la structuration et le dialogue avec les institutions à l’intention des organisations dirigées par des pairs.
L’ensemble de ces productions est disponible en français en suivant ce lien.
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Réduire l'isolement contention en psychiatrie : c'est possible !
En 2021, plus de 10 000 patients hospitalisés sous contrainte ont été placés en isolement et/ou sous contention. Un chiffre qui souligne l'urgence de repenser les pratiques pour garantir des soins plus respectueux et centrés sur le patient. Comment limiter ces mesures tout en assurant une prise en charge adaptée ? Le 29 avril, de 13h à 14h, rejoignez la webconférence inédite de l’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (ANAP) où des acteurs de terrain et experts partageront leurs approches et retours d'expérience. Avec la participation de Simon Vasseur-Bacle (CCOMS) : "Le programme Quality rights et son impact sur la réduction de l’isolement – contention".
Découvrez le programme et inscrivez-vous ici.
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Webinaire de lancement du Guide de recommandations "Créer et faire fonctionner un conseil local de santé mentale (CLSM)"
Le 19 mai, de 14h à 15h30, nous vous invitons à participer au webinaire qui marquera le lancement du guide de recommandation "Créer et faire fonctionner un CLSM". Au cours de cet événement, seront présentées les préconisations pour accompagner la création et renforcer le fonctionnement des CLSM, en tenant compte des spécificités locales et des enjeux nationaux, ainsi que des bonnes pratiques de démarches communautaires en santé mentale, visant à améliorer le bien-être de la population et à répondre aux besoins croissants des territoires en matière de prévention et de traitement des troubles psychiques. Ce webinaire s'adresse à toutes les personnes intéressées par les CLSM et désireuses d'approfondir leurs connaissances sur ces démarches.
Inscription obligatoire ici.
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Nouvelles Orientations de l’OMS sur la politique de santé mentale et les plans d'action stratégiques 
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié en mars de nouvelles orientations pour aider tous les pays à réformer et à renforcer leurs politiques et systèmes de santé mentale. Ces orientations fournissent un cadre clair pour transformer les services de santé mentale conformément aux dernières données probantes et aux normes internationales en matière de droits humains, garantissant ainsi que des soins de qualité sont accessibles à tous. Bien qu'il existe des interventions efficaces de prévention et de traitement, la plupart des personnes souffrant de troubles mentaux n'y ont pas accès. Ces nouvelles orientations définissent des mesures concrètes pour aider les pays à combler ces lacunes et à garantir la promotion et la protection de la santé mentale, en mettant l'accent sur :
. protéger et défendre les droits humains, en veillant à ce que les politiques et les services de santé mentale soient conformes aux normes internationales des droits humains ;
. promouvoir des soins holistiques mettant l’accent sur le mode de vie et la santé physique, ainsi que sur les interventions psychologiques, sociales et économiques ;
.s’attaquer aux facteurs sociaux et économiques qui façonnent et affectent la santé mentale, notamment l’emploi, le logement et l’éducation ;
. mettre en œuvre des stratégies de prévention et promouvoir la santé mentale et le bien-être de la population ;
. veiller à ce que les personnes ayant une expérience vécue soient habilitées à participer à la planification et à la conception des politiques afin de garantir que les politiques et les services de santé mentale répondent à leurs besoins.
Les orientations identifient cinq domaines politiques clés nécessitant une réforme urgente : le leadership et la gouvernance, l’organisation des services, le développement de la main-d’œuvre, les interventions centrées sur la personne et la prise en compte des déterminants sociaux et structurels de la santé mentale.
A télécharger ici. (en anglais)
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Nouvelles normes de qualité de l’OMS pour les services de santé mentale destinés aux enfants et aux adolescents
Les Normes de qualité pour les services de santé mentale destinés aux enfants et aux adolescents, à utiliser dans les soins spécialisés communautaires ou ambulatoires, ont été élaborées en réponse aux demandes de la Coalition paneuropéenne de l'OMS pour la santé mentale et des États membres de l'OMS, qui souhaitaient une approche standardisée de l'évaluation, de la mesure et de l'amélioration de la qualité des soins de santé mentale communautaires et ambulatoires pour les enfants et les adolescents dans la Région européenne de l'OMS. Ces normes donnent une définition ambitieuse mais réalisable des soins de haute qualité et fournissent une base pour évaluer et identifier les axes d'amélioration de la qualité des services spécialisés de santé mentale destinés aux enfants et aux adolescents. La mise en œuvre de ces normes de qualité dans la Région européenne de l'OMS nécessitera un apprentissage, un engagement et une action conjoints de toutes les principales parties prenantes.
A lire ici (en anglais).
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Le Conseil de l’Europe publie un guide sur la participation des enfants aux décisions concernant leur santé
Les instruments internationaux relatifs aux droits de l’Homme reconnaissent que les enfants sont des titulaires de droits dotés de capacités évolutives leur permettant de prendre des décisions dans tous les aspects de leur vie, y compris leur santé. Les recherches démontrent qu’il existe de nombreux avantages à impliquer les enfants dans les décisions concernant leur santé. Une participation significative des enfants est considérée comme un facteur important pour garantir des soins de haute qualité aux enfants. Toutefois, il peut exister une incertitude quant à la manière de soutenir et de favoriser la participation efficace des enfants dans des situations de soins de santé réelles souvent complexes, compte tenu des différents cadres législatifs et du rôle variable joué par les parents et les professionnels de la santé dans le processus décisionnel. Le guide publié par le Conseil de l’Europe fournit des informations et des conseils, principalement destinés aux professionnels de santé, sur la manière d'impliquer les enfants dans les processus décisionnels concernant leur santé. Il présente le contexte théorique et juridique, puis décrit les éléments importants du processus décisionnel. Les concepts clés de consentement, d'assentiment et d'"intérêt supérieur" sont abordés, ainsi que des situations courantes dans le domaine des soins de santé où la participation à la prise de décision peut parfois être perçue comme plus difficile. Des exemples et des liens vers des bonnes pratiques sont fournis tout au long du guide.
Lire le guide en version française ici.
Accéder à la vidéo et au résumé du guide adapté aux enfants (en anglais).
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Poursuivre et enrichir la Feuille de route santé mentale dans le cadre d’une future politique interministérielle
Le Délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, Frank Bellivier, est intervenu dans le cadre d’une mission d'information de la commission des affaires sociales du Sénat sur "L'état des lieux de la santé mentale depuis la crise du Covid-19", dont les conclusions sont attendues en juin. Il a prôné "la continuité" entre l'actuelle feuille de route et la future stratégie interministérielle annoncée pour juin également. Une approche intersectorielle qui implique d’agir sur les déterminants de la santé mentale, une mobilisation interministérielle, mais également des collectivités locales et des acteurs économiques. Le Professeur Bellivier a estimé que la grande cause 2025 sur la santé mentale ne devait être que "le début de l'histoire, le début d'une programmation".
Voir la vidéo de l’intervention.
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Quelles compétences professionnelles et pratiques utiles devrait-on retrouver chez les soignants en santé mentale : une étude en méthode mixte dirigée par des usagers
Les membres du Clubhouse Bordeaux, une communauté de personnes ayant connu les soins en santé mentale, ont décidé d’explorer les expériences positives afin de soutenir les préférences des usagers en psychiatrie.L’étude, menée avec l’Université de Bordeaux ou encore les CH de Jonzac et Edouard Toulouse, visait (i) à identifier des pratiques et des compétences professionnelles utiles dans les soins de santé mentale selon les usagers de services de santé mentale, (ii) à caractériser l’importance relative de ces pratiques et compétences professionnelles en termes de fréquence. 128 usagers des services de santé mentale ont participé à l’enquête. Dix pratiques (par exemple : faire participer l’usager aux processus de décision, établir les bons diagnostics, centrer le soutien sur la personne au-delà de la maladie, donner des informations et explications précises sur les soins et l’accompagnement, faire une psychothérapie) et dix compétences professionnelles (par exemple : établir une relation de confiance mutuelle, faire percevoir son empathie, faire preuve d’honnêteté, donner de l’espoir, croire dans le potentiel et dans les possibilités de rétablissement de la personne) ont été identifiées comme utiles. En termes de fréquence, seule une minorité d’usagers interrogés ont rencontré fréquemment ces pratiques et compétence. Globalement, les usagers semblent rechercher dans le soignant un "expert" de l’accompagnement, un "semblable" de confiance, et un professionnel soutenant son empowerment. Ces pratiques et ces compétences professionnelles utiles pourraient être ciblées pour soutenir les préférences des usagers dans la pratique clinique.
A lire ici.
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Cour des comptes : les Maisons des adolescents, une réponse à la demande croissante de jeunes en situation de mal-être
Depuis le début des années 2000, les Maisons des adolescents (MDA) accueillent, écoutent et orientent les jeunes de 11 à 21, voire 25 ans, leurs familles et les professionnels qui les accompagnent. En 2024, on en comptait 123 en activité. Financées principalement par l’assurance maladie, elles interviennent pour la plupart à l’échelle départementale. Portées à 42% par des centres hospitaliers, 36% par des associations, 5% par des Départements et à 17% par d'autres structures, les MDA accompagnent 100 000 jeunes par an. Leur travail semble bien identifié et apprécié, par les jeunes et les professionnels, comme l’indique les résultats d’une enquête réalisée par la Cour des comptes. Toutefois, l’hétérogénéité des suivis d’activité rend leur évaluation nationale impossible. Si leur articulation avec les Points accueil-écoute jeunes (PAEJ, gérés par les CAF) reste une difficulté, les MDA contribuent à compenser les fortes tensions sur la pédopsychiatrie. La Cour des comptes propose donc de : fusionner les PAEJ et les MDA ; conduire une évaluation scientifique de l'impact des MDA en matière de repérage et de prévention des pathologies somatiques et psychiques des adolescents ; mieux tenir compte des besoins des territoires en définissant des critères d'attribution des financements.
Lire le rapport ici.
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Une équipe de résolution de crise pour remplacer un service d'hospitalisation ?
L’EPSM de Metz Jury a transformé l'un de ses deux services d'hospitalisation en une équipe de résolution de crise. Un article publié le mois dernier étudie ce changement. Les variables relatives aux admissions, à la durée d'hospitalisation et à la satisfaction des patients ont été collectées et analysées au cours de l'année précédant et de l'année suivant la transformation. Au cours de cette période, une augmentation des admissions de patientes a été observée, une diminution de cinq jours de la durée d'hospitalisation et une augmentation de la satisfaction des patients, avec une augmentation particulière de la clarté de l'information, de la qualité de la relation avec le personnel soignant et du service et du sentiment d'implication dans les décisions médicales.
A lire ici.
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Compétences psychosociales : un référentiel opérationnel à destination des professionnels experts et formateurs
Ce référentiel opérationnel est un des principaux livrables de référence et d'expertise produits par Santé publique France en appui à la stratégie multisectorielle de déploiement des compétences psychosociales (CPS). Formalisée par l'instruction interministérielle 2022-2037, cette stratégie a pour objectif de "permettre à tous les enfants de développer leurs compétences psychosociales dès le plus jeune âge, pendant toute leur croissance et dans tous les milieux", afin "que la génération 2037 soit la première à grandir dans un environnement continu de soutien au développement des CPS." Ce référentiel vise à favoriser la compréhension des mécanismes psychologiques à la base de chacune des CPS. En explicitant de façon opérationnelle les principaux savoirs et savoir-faire psychologiques associés à chaque CPS, il porte l'objectif d'accroître la connaissance et la maîtrise des CPS par les professionnels. Ce référentiel opérationnel, organisé en deux tomes, traite de chacune des 20 CPS spécifiques de la classification actualisée publiée en 2022 par l'agence. Le tome 1 porte sur les compétences de base qui permettent d'accroître la compréhension et l'acceptation de l'expérience cognitive, émotionnelle et sociale (en commençant par soi pour aller vers l'autre). Le tome II (à paraître) porte sur les autres CPS qui permettent d'améliorer les capacités de régulation et d'accomplissement de soi.
En savoir plus et découvrir le document.
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Trouble de stress post-traumatique et trouble de l’usage de substance : deux visages, une pathologie
La Fédération Addiction publie un guide méthodologique conçu pour transformer la prise en charge des personnes concernées par la pathologie duelle associant psychotraumatisme et addiction. Ce guide est le fruit de trois ans de riche collaboration avec le Centre national de ressources et de résilience (CN2R).
A découvrir ici.
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Congrès français de psychiatrie : les inscriptions sont ouvertes !
Pour la première fois, le CFP se déroulera à Cannes au Palais des Festivals et des Congrès du mercredi 10 décembre au samedi 13 décembre 2025. Inscrivez-vous avant le 20 juin 2025 pour bénéficier des meilleurs tarifs : Médecins, pharmaciens, internes, retraités et chercheurs => tarifs et informations ; Psychologue, personnel paramédical, étudiants => tarifs et informations. Toutes les sessions seront accessibles sur la plateforme du e-CFP jusqu'au samedi 28 mars 2026. Vous avez jusqu’au 31 août pour soumettre un poster (en savoir plus).
A l’occasion de ce congrès, se tiendra la 8e Journée de l’ACCompagnement et de l’action médico-sociale, la 8e Journée Sciences Infirmières et Recherche Paramédicale, et les 10e Journées de Psychiatrie de la Personne Âgée du CFP.
En savoir plus sur le congrès.
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Retrouvez les 10 précédentes éditions de la Lettre du GCS ici.
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La Lettre du Groupement de coopération sanitaire pour la recherche et la formation en santé mentale est éditée par le Centre collaborateur de l'OMS (CCOMS), service de l’EPSM Lille métropole. Le GCS a pour objet la recherche, la formation et la mise en œuvre d’actions visant le développement de dispositifs de santé mentale intégrés dans la cité, incluant la prévention et l’insertion des publics souffrant de troubles mentaux. Le Groupement œuvre à la promotion des échanges professionnels et à toute action de lutte contre la stigmatisation en santé mentale et en psychiatrie. Il favorise et soutient la participation des représentants des usagers, des familles et des aidants. Le GCS, dont le conseil scientifique est celui du CCOMS de Lille, relaie les recommandations de l’OMS au niveau national et localement.
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