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Retour sur la conférence de l’OMS "La santé mentale dans toutes les politiques : relever les défis et concevoir des solutions partagées"

La conférence internationale qui s’est déroulée à Paris, les 16 et 17 juin derniers, co-organisée par l’OMS Europe et le Ministère français de la Santé et de l’Accès aux soins, en partenariat avec le CCOMS de Lille, a réuni près de 300 participants provenant de 33 pays, parmi lesquels figuraient une quinzaine de Ministres, Vice-ministres et Secrétaires d’Etat.Elle est issue d’une série inédite de dialogues politiques menés par l’OMS à travers la région européenne. Ces dialogues ont révélé un message fort : les pays sont prêts à décloisonner leurs politiques publiques, à partager des solutions et à travailler ensemble pour repenser la santé mentale comme une responsabilité partagée entre tous les secteurs - au-delà du seul secteur de la santé - impliquant toutes les composantes de la société.
Le Ministre de la Santé français, Yannick Neuder, a annoncé qu'un comité interministériel dédié à la santé mentale était programmé en septembre, avec tous les membres du Gouvernement. Il a également indiqué que le sujet sera porté par la France lors de la prochaine assemblée générale des Nations Unies à New York le 24 septembre, ainsi que lors de la réunion du G7 organisée en France en janvier 2026. Le Ministre a également évoqué le projet d’interdiction des écrans pour les moins de 3 ans et d’usage des réseaux sociaux avant 15 ans, projet qui sera discuté avec les autres pays européens.
Outre les nombreux exemples de politiques intersectorielles mises en place par les Etats, l’ensemble des sessions aura permis d’entendre les interventions d’experts d’expérience venues enrichir de leurs éclairages les différents thèmes discutés et de rappeler combien il est essentiel de prendre en compte les questions de santé mentale dans toutes les politiques.

S’y mettre tous

Pour s’attaquer effectivement aux déterminants de la santé mentale, la mobilisation doit être générale, comme l’ont rappelé plusieurs intervenants. Anahit Avanesyan, Ministre de la santé d’Arménie, a trouvé une punchline reprise notamment par ses homologues Estonien et Lituanien : "Pas besoin d’une armée de psychologues, mais que toute la société s’y mette !".La formule traduit bien la maturité d’une réflexion qui amène de nombreux pays à rendre moins sanitaire qu’auparavant un enjeu devenu sociétal, avec une nécessaire impulsion législative.En Arménie, cela s’est traduit par la mise en œuvre d’un large programme de formation des enseignants, des travailleurs sociaux et des médecins généralistes.
La santé mentale est considérée comme un enjeu de santé publique majeur en Lituanie ou encore en Irlande, avec la création d’un ministère dédié à la santé mentale et aux aînés, et la mise en œuvre, depuis 2020, d’une stratégie inter-gouvernementale, qui se traduit par exemple par un important effort sur l’accès au logement, une écoute et une intégration accrue des experts d’expérience, ou la création de binômes spécialistes de la santé mentale / policiers pour des interventions de crise et la désescalade.
L’ancien Premier ministre danois confirme : "Il faut reconnaitre que le secteur de la santé a bien aidé mais ne peut pas faire cavalier seul". Des stratégies à inscrire dans la durée, comme le Ministre de la santé de Moldavie le confirme : "Pour la coopération intersectorielle, la continuité de l’effort est encore plus importante que son intensité".
On notera d’autres initiatives moins transversales mais néanmoins intéressantes, comme le budget personnel de santé en Italie, qui fait travailler ensemble les secteurs de la santé et du social, autour de la sociabilité, l’éducation, le logement ou encore la recherche d’emploi.

Implémenter

Thomas Linden (Suède) l’affirme : sans stratégie claire d’implémentation, cela ne marche pas. La mise en place de comités de mise en œuvre des stratégies dans toutes les politiques ont souvent été évoqués. Michelle Funk a rappelé la démarche proposée par l’OMS en plusieurs étapes : initier un dialogue gouvernemental pour développer des plans d’action ; réviser les politiques et stratégies existantes ; créer une équipe intégrant des profils variés pour la mise en œuvre ; imaginer de nouveaux contenus politiques ; consulter largement ; aller vers l’implémentation ; mesurer les progrès réalisés.

L’interministériel à la française

Une large place aux initiatives française aura été faite lors de cet événement. Et la mobilisation gouvernementale est à remarquer : outre le ministre de la santé et le délégué ministériel, Franck Bellivier - très impliqué dans l’organisation – les intervenants du CCOMS et autres intervenants français, ce ne sont pas moins de cinq ministres délégués ou secrétaires d’Etat qui étaient présents. Juliette Méadel, a rappelé que la politique de la Ville est éminemment interministérielle, "…le premier facteur de la santé mentale étant la précarité sociale". Jérôme d'Harcourt, Délégué interministériel pour l'hébergement et l'accès au logement, a rappelé que le programme « un logement d’abord » a complètement changé la manière de travailler, la baisse des hospitalisations et surtout le maintien dans l’habitat de personnes avec des troubles psychiques importants ayant prouvé que l’on ne peut préjuger de la capacité des personnes à se maintenir dans un logement. Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée de l'Autonomie et du Handicap aura pour sa part insisté sur la prévention de l’isolement "…un chantier pour l’ensemble du gouvernement", les programmes d’activités culturelles ou d’activité physique adaptée dans les établissements d’hébergement pour les personnes âgées, ou le programme de prévention de perte d'autonomie Icope.

Echelon local

Les acteurs locaux n’étaient pas absents des débats. Leur agilité et leur capacité d’innovation ont une fois de plus été valorisées, avec le travail d’"aller-vers" les publics vulnérables mené à Cologne, l’approche intersectorielle développée à Barcelone depuis 2015 avec un axe prévention fort, ou encore l’articulation entre urbanisme, éducation, santé publique, et engagement communautaire à Ultrecht (Pays-Bas). Le modèle français des Conseils locaux de santé mentale a été présenté par Fanny Pastant (CCOMS). Karine Bui Xuan Piccedda, adjointe au maire d’Annecy, a alerté sur la fragilité de ces derniers, rappelant qu’ils dépendent fortement de la volonté politique locale. Elle a plaidé pour leur pérennisation et leur financement.

Jeunes

Partout en Europe, les jeunes sont en forte demande de soins, et l’offre psychiatrique ne peut répondre. Or, certaines personnes n’ont pas besoin de diagnostic, mais simplement d’un lieu ou d’une personne à qui parler. Au Danemark, “Headspace”, inspiré de l’Australie, offre une approche non-clinique et des interventions précoces en termes de prévention et promotion de la santé auprès des 12-25 ans. Il s’agit de lieux accessibles, gratuits et sans liste d’attente. Il existe 38 centres dans 36 villes. En Espagne, une ambitieuse stratégie a été déployée pour que les jeunes puissent dire ce qu’ils pensent des lois qui les concernent.

Suicide

Lors de la session sur la prévention du suicide, la présentation de stratégies et dispositifs nationaux de Chypre, d’Irlande, de Malte et de France a mis en avant la nécessité d'une élaboration et d'un déploiement au-delà du secteur de la santé. Cela implique des interventions et outils à l'intersection de différents domaines, secteurs et niveaux impliquant une diversité d’acteurs (comme l'agriculture, l'éducation, la justice) afin de faire de la prévention du suicide l'affaire de tous. Le témoignage de Živilė Valuckienė, membre du Global Mental Health Peer Network, a souligné l’importance du respect des droits humains et d'un rétablissement fondé sur la pair-aidance et le lien social dans l'accompagnement proposé aux personnes concernées. 

Emploi

La santé mentale devrait faire partie intégrante de la santé au travail. Plusieurs initiatives en Tchéquie, Hongrie, Finlande, France et Belgique vont dans ce sens. Or, une part importante des personnes en incapacité de travail de longue durée le sont pour des raisons de santé mentale. Elles sont 30% en Belgique par exemple. Si la réadaptation socio-professionnelle ne se limite pas au retour au travail, quelques pistes d’action ont été évoquées : trouver des moyens de mesurer la santé mentale au travail ; soutenir la formation en matière de santé mentale au travail ; soutenir les employés ayant des problèmes de santé mentale afin qu'ils puissent réintégrer le marché du travail ; axer les initiatives sur le respect et l’estime, l’équité, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, les relations interpersonnelles ; s’appuyer sur les experts d’expérience pour aider à la réintégration sur le marché du travail.

Ukraine

De nombreuses interventions auront permis à la fois de mesurer à quel point les paysde l’Est (Estonie, Tchéquie, Pologne…) accueillent massivement des réfugiés en demande de soin, les stratégies mises en places par les pays d’accueil, et surtout, la résilience du système de santé mentale en Ukraine, alors que 80% de la population souffre de stress et d’anxiété suite à l’invasion russe. Le pays a ainsi entamé une réforme profonde de son système, passant d’un modèle hospitalo-centré à une approche plus communautaire. Les services sont déployés au plus près des populations, avec une logique d’"aller-vers". Des acteurs de tous horizons (instituteurs, artistes, professionnels de santé primaire, privé) sont mobilisés pour offrir un soutien psychosocial de proximité. L’objectif est clair : n’exclure personne, où qu’il soit.
Le directeur du CCOMS de Prague a de son côté pu présenter les nombreuses actions mises en place en Tchéquie pour soutenir les réfugiés : ressources en ligne (samopomi.ch) ; cartographie des services accessibles, identification et résolution des problèmes de coordination entre ceux-ci ; actions ciblées auprès des enfants, familles, professeurs ; littératie en santé mentale, etc.
Plus globalement, des intervenants de Moldavie, de Lituanie, d'Ukraine, de Croatie et d'Islande ont partagé leurs expériences face aux crises (catastrophes naturelles, conflits, pandémie), soulignant l’importance d’adopter une approche flexible et inclusive, de favoriser le renforcement des capacités en amont des crises, et d’impliquer les personnes concernées dès la conception des initiatives pour bâtir des sociétés plus résilientes et préparées.

Enfin, la conférence aura permis l’engagement symbolique, mais solennel, des participants, à poursuivre leurs efforts, en signant une déclaration commune.

 

Nouveau bilan d’activité du GCS-CCOMS
Le bilan d’activité 2024 du CCOMS et du GCS vient de paraître. Outre le recensement des communications et interventions du centre, le document fait le point sur les actions réalisées pour chacun des termes de références demandés au centre par l’OMS. Du développement des services de santé mentale dans la communauté à la participation des usagers, en passant par le programme QualityRights, l’année fut une fois encore riche en initiatives menées sur le terrain, en France et à l’international, avec en ligne de mire l’affirmation des droits et de la pleine citoyenneté des personnes usagères des services de santé mentale.
A lire ici.

 

CLSM : nouvelle instruction ministérielle et publication du guide national de recommandations "Créer et faire fonctionner un CLSM"
L’instruction N°DGS/SP4/2025/8 du 13 mai 2025 actualise l’instruction du 30 septembre 2016 relative à la consolidation et à la généralisation des Conseils locaux de santé mentale (CLSM) en particulier dans le cadre des contrats de Ville. Cette nouvelle instruction réaffirme le soutien de l’État à ces démarches locales et à la vision de la santé mentale qu’elles incarnent : participative, territoriale, décloisonnée. Elle invite les ARS à favoriser activement la création et le développement des CLSM, y compris par un soutien financier Le référentiel national et le guide d’appui récemment publiés renforcent les moyens mis à disposition des acteurs locaux, pour structurer les dynamiques existantes et accompagner les territoires dans la mise en place ou la consolidation de leur CLSM.
Le replay du webinaire de présentation du guide est à retrouver ici.


26 mesures prévues dans le Plan psychiatrie annoncé par le Ministre de la Santé
Le plan présenté le 11 juin 2025 par le Ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins s’articule en trois axes et 26 mesures. Le premier axe prévoit des actions dans les établissements scolaires afin de faciliter le repérage et la détection précoce des troubles de la santé mentale. Le second axe prévoit notamment le renforcement des centres médico-psychologiques, le doublement d’ici 2027 du nombre de psychologues conventionnés avec le dispositif Mon soutien psy, une cartographie et le déploiement des équipes mobiles de crise et des centres d’accueil en amont des urgences, ou encore la formation des équipes des urgences aux alternatives à l’isolement et à la contention. Le troisième axe porte sur la formation, avec par exemple un module optionnel de psychiatrie avancée, couplé à un stage pratique en milieu psychiatrique proposé par toutes les facultés aux étudiants de médecine, et l’objectif d’atteindre 600 internes en psychiatrie par an d’ici 2027. On y trouve également l’intention de généraliser les mesures d’anticipation en psychiatrie ou encore de renforcer les collaborations entre Conseils locaux en santé mentale (CLSM) et Conseil locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Ce plan ne s’accompagne d’aucun nouveau financement dédié. Lire le dossier de presse.
Dans le même temps, la délégation santé mentale et psychiatrie a présenté l’état d’avancement de la mise en œuvre de la feuille de route santé mentale et psychiatrie (document completsynthèse).

 

Coordination entre protection de l’enfance et psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent : nouvelle recommandation de la HAS
La nouvelle recommandation de la Haute autorité de santé s’adresse principalement aux professionnels des champs de la protection de l’enfance et de la psychiatrie. Elle vise à répondre à trois objectifs : repérer le plus tôt possible les besoins de soins en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent chez les enfants protégés ; faciliter l’accès aux soins en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent dès lors qu’un besoin est repéré chez un enfant protégé ; permettre à chaque enfant protégé concerné de bénéficier d’un suivi approprié, aussi longtemps que nécessaire, en veillant à éviter les ruptures.
A lire ici.


Une journée autour des enjeux de santé mentale
Psycom organise une journée d'échanges et de rencontres intitulée "Foule santé mentale : de l’intime au collectif". La perte de repères, l'accélération de la vie numérique et la polarisation des opinions empêchent souvent de penser la complexité et de faire face aux incertitudes. La journée Psycom propose d'interroger les interactions entre l’individu et la société dans les problématiques de santé mentale. Des intervenantes et intervenants variés échangeront autour de trois thématiques : prendre soin et soigner, informer ou désinformer, stigmatiser ou déstigmatiser. Elle se tiendra le 24 septembre au ministère de la Santé.

 

Nouvelle étude de la DREES : un état des lieux au regard de la situation financière, de l’orientation sexuelle et des discriminations subies
La DREES publie une étude dédiée à la santé mentale à partir des données les plus récentes de l’enquête EpiCov. L’enquête couvre la période 2020-2022 à l’aide d’un panel d’environ 64 000 participants représentatifs de la population vivant en France et âgée de 15 ans ou plus au démarrage de l’enquête. L’étude rend compte de l’évolution de certains indicateurs de santé mentale tels que les syndromes dépressifs et les pensées suicidaires dans cette population ainsi que les difficultés psychosociales chez les mineurs. Des données sur le recours aux soins de santé mentale, les inégalités sociales, l’expérience de discriminations, l’orientation sexuelle ainsi que l’usage des écrans et des réseaux sociaux sont également analysées.
L’étude met en exergue certains facteurs liés à la santé mentale dégradée qui se retrouvent notamment chez les femmes âgées de moins de trente ans.
A lire ici.

 

Une note d'orientation de l’OMS sur les déterminants numériques de la santé mentale et du bien-être des jeunes
Cette note d'orientation vise à aider les pays à formuler des réponses politiques fondées sur des données probantes face à l'influence croissante des déterminants numériques sur la santé mentale des jeunes dans la Région européenne de l'OMS. Les données probantes concernant l'impact de l'utilisation des technologies sont mitigées, les études indiquant des associations à la fois positives et négatives entre l'utilisation des technologies et le bien-être des jeunes. Certaines activités en ligne ont également des effets positifs et négatifs simultanés. Cependant, les jeunes les plus vulnérables subissent de manière disproportionnée des impacts négatifs. La relation entre l'utilisation des technologies et la santé mentale est bidirectionnelle : l'augmentation du temps passé devant un écran peut aggraver les problèmes de santé mentale, ce qui peut à son tour favoriser une utilisation accrue des technologies. De plus, divers facteurs individuels et environnementaux façonnent les comportements et les expériences numériques des jeunes, qui évoluent au fil du temps. Sur la base de ces données, la note suggère huit actions prioritaires que les pays peuvent mettre en œuvre pour promouvoir et protéger la santé mentale et le bien-être des jeunes dans les environnements numériques, et pour atténuer les risques potentiels liés aux médias sociaux, à l'intelligence artificielle et aux autres technologies numériques. Les résultats complets de l’examen des données probantes et de la cartographie des politiques sont disponibles dans une annexe web.
A lire ici (en anglais).


OMS - Santé mentale des enfants et des jeunes : des arguments en faveur de l'action
Aujourd'hui, le changement climatique, les conflits, la pauvreté, les inégalités et les déplacements intensifient les risques sur la santé mentale. Pourtant, les investissements restent faibles : la santé mentale reçoit en moyenne moins de 2 % des budgets nationaux de santé, et une part très faible est allouée aux enfants et aux adolescents. Pourtant, chaque dollar investi dans la santé mentale des adolescents rapporte environ 24 dollars américains sur 80 ans. L’OMS plaide en faveur d’une réponse globale aux besoins de santé mentale des enfants et des jeunes, en mettant l’accent sur le renforcement des politiques et de la législation, la promotion d’environnements favorables (à la maison, à l’école, dans les communautés, sur les lieux de travail et dans les espaces numériques) et la mise en place de services de prévention et de soins. Dans toutes les régions, on trouve des exemples encourageants d’interventions fondées sur des données probantes et de bonnes pratiques, mises en œuvre avec succès et reproduites à plus grande échelle.
Lire la suite dans le communiqué de l’OMS (en anglais).




Retrouvez les 10 précédentes éditions de la Lettre du GCS ici.

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La Lettre du Groupement de coopération sanitaire pour la recherche et la formation en santé mentale est éditée par le Centre collaborateur de l'OMS (CCOMS), service de l’EPSM Lille métropole. Le GCS a pour objet la recherche, la formation et la mise en œuvre d’actions visant le développement de dispositifs de santé mentale intégrés dans la cité, incluant la prévention et l’insertion des publics souffrant de troubles mentaux. Le Groupement œuvre à la promotion des échanges professionnels et à toute action de lutte contre la stigmatisation en santé mentale et en psychiatrie. Il favorise et soutient la participation des représentants des usagers, des familles et des aidants. Le GCS, dont le conseil scientifique est celui du CCOMS de Lille, relaie les recommandations de l’OMS au niveau national et localement.

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