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Anita Werquin, première adjointe au maire de Faches Thumesnil (17 500 habitants, Nord), en charge du pole habitat de l’association intercommunale de santé, santé mentale et citoyenneté (reconnue par l’ARS comme CLSM)

« La santé mentale n'est plus que l'affaire d’hôpitaux et de spécialistes, mais de tous les citoyens »

Pourquoi avez-vous souhaité vous engager sur la thématique santé mentale ?
"Quand on se présente à une élection, c'est pour améliorer le quotidien des habitants, agir avec et sur la vie des gens, tenter d'améliorer les conditions de vie des plus fragiles, mieux les protéger, les rendre acteurs, leur garantir une place égale dans la cité. Quand on est élu, on doit gérer le quotidien, mais aussi les urgences, et savoir anticiper. Les élus ne sont pas seulement responsables de la tranquillité publique, de la sécurité ou de la protection des biens de leurs concitoyens, ils sont aussi responsables et donc garants du bien-être de la population, ce qui permet à chacun de trouver sa place dans la société.
La santé mentale n'est pas une compétence imposée par la loi aux élus locaux, c'est une "compétence Etat". Mais c'est un choix que j’ai fait, car il s’agit d’un impératif de citoyenneté à prendre en compte quand on est attachée à la démocratie. Ce thème constitue un enjeu de société global qui commence à l'échelle de la ville.
Les élus locaux sur le terrain sont en effet interpellés quotidiennement dans leurs permanences par la souffrance psycho-sociale, sans oublier parfois la violence des hospitalisations sous contrainte. Les questions de santé mentale relèvent de la politique locale. C'est l'affaire de toute la collectivité."
Quels arguments utiliser pour convaincre un maire ou un élu local de prendre une part active à la création ou à l'animation d'un CLSM ?
"On devrait tous se sentir concernés. Notre rôle est d’être médiateur, facilitateur, promoteur d'une politique visant à la réduction des inégalités, favorisant l’accès aux droits, aux soins, à la prévention, à l'éducation... Malheureusement, ces idées ne sont pas partagées par tous. Cela dépend beaucoup des valeurs que l'on défend, de nos engagements, nos motivations, nos convictions. Dans une équipe municipale nous sommes tous très différents. C'est ce qui fait notre richesse.
Pour convaincre mes collègues que la santé mentale est l'affaire de tous, je leur dit que cela concerne certes les personnes malades aujourd’hui, mais aussi les autres personnes, car elles seront peut-être toutes directement concernées un jour !
Il faut parfois rappeler que la santé ne se limite pas à la maladie et à l’accès aux soins. Il y a le mieux vivre, le bien vieillir, l'emploi, le logement, le transport... et que nul n'est à l'abri d'un problème de santé mentale ! Quand on prend conscience que cela représente une personne sur 4, nous sommes tous potentiellement des usagers de la santé mentale. Cela peut aussi nous arriver un jour. Nous devenons alors des citoyens concernés.
Les élus prennent conscience de cela quand ils mettent en place des actions. Dans le cadre du Conseil Local de Santé Mentale, en étant partenaires de professionnels du sanitaire, du médico-social, du social, des usagers et de leur famille, ils agissent en réseau sur un territoire comme une instance cohérente de coordination et de concertation. Cela permet alors de favoriser l'émergence d'une politique de santé publique concertée et harmonieuse à l'échelle de nos villes. Ils agissent pour tous, selon leurs sensibilités, pour le bien-être de chacun et de tous."
Quels sont vos thèmes d'action prioritaires en santé mentale sur votre territoire ? 
"Mes thèmes d'actions prioritaires sont venus de mes délégations à l'Action Sociale, au Logement et au Personnel. Élue de proximité, j'ai observé ce qui se passait sur mon territoire. La demande de logement est forte mais c'est un véritable levier pour l'insertion. Lorsqu'il n'y a pas de logement, il est très difficile de soigner. Or, la continuité de soins est une nécessité absolue. Cela permet un accompagnement psychosocial et médical des usagers-citoyens. L'inclusion sociale passe par le logement, l'insertion professionnelle, la participation aux activités dans la ville. Or, tout est lié, par exemple un accompagnement rassure les bailleurs sociaux. Mes projets tournent autour de la thématique de l’accès et du maintien dans le logement. J'ai eu la chance de participer à un voyage d'études « Comment font nos voisins européens ? ». Cela m'a permis de mieux comprendre que la santé mentale n'est plus que l'affaire d’hôpitaux et de spécialistes, mais de tous les citoyens. Il nous faut développer des services extra hospitaliers avec des dispositifs ambulatoires, des équipes mobiles en lien avec les services sociaux, une accessibilité au parc immobilier avec un accompagnement (contingent réservataire), tout un panel d'hébergements, de logements accompagnés, favoriser l'insertion professionnelle dans nos collectivités territoriales, nos associations enfin bref, faire société ensemble !"

4-5 juillet : Assemblée générale du GCS au CH de Cadillac
Les représentants des établissements membres du GCS pour la recherche et la formation en santé mentale sont invités à participer à l’Assemblée générale organisée à Cadillac les 4 et 5 juillet prochains. Outre la réunion statutaire, qui se déroulera le 5, de 13h30 à 15h30, le Centre hospitalier de Cadillac propose, dès le 4 juillet à 12h, un programme de visites de réalisations, pour découvrir notamment l’UHSA et le Pôle Perspectives, outil de réhabilitation et de réinsertion sociale (découvrez le programme des visites ici). Un service de bus entre la gare SNCF de Bordeaux et Cadillac est proposé par le Centre hospitalier, à l’aller et au retour. Les établissements membres recevront par ailleurs, dans les prochains jours, une convocation officielle à l’Assemblée générale. Pour en savoir plus et s'inscrire : adannet@epsm-lm.fr

Pourquoi et comment soutenir la dépsychiatrisation de la transidentité des adultes dans la CIM-11 : une étude française
Cet article rapporte une étude menée par le CCOMS sur l’identité transgenre. Pour la 11ème version de la Classification Internationale des Maladies, l’OMS a proposé de dépsychiatriser la transidentité, en l’enlevant du chapitre des troubles mentaux et du comportement et en la plaçant dans un nouveau chapitre relatif à la santé sexuelle. Ce changement permettrait de réduire la stigmatisation tout en préservant l’accès aux soins. Des entretiens auprès de personnes transgenres confirment que les critères psychiatriques ne sont ni nécessaires ni suffisants. La prise en charge médicale pourrait ainsi se faire indépendamment de tout diagnostic psychiatrique.
Why and how to support depsychiatrisation of adult transidentity in ICD-11: A French study. European Psychiatry, 59, 8–14. A consulter (gratuitement jusqu’au 30 mai) ici. Askevis-Leherpeux, F., de la Chenelière, M., Baleige, A., Chouchane, S., Martin, M.J., Robles-García, R., Fresán, A. Quach, A., Stona, A.C.,  Reed, G., Roelandt, J.L. (2019).

 Pédopsychiatrie : PARPSYCHED, le point sur l’avancée de la recherche
Le comité de pilotage de PARPSYCHED (Partenariats locaux entre le secteur de psychiatrie infanto-juvénile et l’Éducation Nationale), une recherche-action qui se déroulera jusqu’en 2022 sur 10 territoires, a eu lieu le 12 avril dernier au CH Sainte-Anne. Il a réuni des représentants de l’EPSM de Guadeloupe, du CH Sainte-Anne, des Hôpitaux de Saint-Maurice, de l’EPS Ville Evrard, du CH de Saint-Denis, de l’EPSM Lille métropole, du Cermes 3, de l’Education nationale et du CCOMS. Le projet PARPSYCHED, financé par la DGOS et construit en partenariat avec la DGESCO (Direction générale de l'enseignement scolaire), propose de soutenir, d’analyser et d’évaluer la mise en œuvre de partenariats locaux entre professionnels d’écoles primaires et du secteur avec la participation des Conseils locaux de santé mentale. Ces partenariats auront pour objet de construire, à partir des attentes, ressources et besoins locaux, une intervention qui permette de mieux répondre aux problèmes de santé mentale d’enfants qui participent de l’expression de leurs difficultés à l’école, de favoriser et d’amorcer une démarche de soins vers les structures ad-hoc (sanitaires, médico-sociales) pour ceux qui en ont besoin. PARPSYCHED est actuellement dans sa phase préparatoire. Les discussions lors de cette réunion du comité de pilotage auront permis d’affiner la future mise en place de la recherche dans les services des établissements présents, à la fois sur le volet repérage, au niveau de la classe, basé sur le ressenti de l’enseignant au regard des difficultés de l’enfant appréhendées dans leur globalité, et sur le volet réponse, qui devra renforcer les liens entre professionnels habituels de l’accompagnement de l’enfant à l’école et professionnels du CMP.

Pair-aidance : un nouveau métier en construction
La FNAPSY organisait le 9 mai dernier à Paris un colloque titré "Santé Mentale : De l’Entraide à la Pair-Aidance". A cette occasion, Juliette Vaillant, Médiatrice de Santé-Paire à l’EPS Barthélemy-Durand à Etampes, a fait part de son expérience, et Bérénice Staedel, chargée de mission Médiateurs de Santé-Pairs (MSP) au CCOMS, a pu présenter la première formation de MSP lancée par le CCOMS en 2012, puis la seconde, un parcours Médiateurs de Santé-Pairs lancé en 2018 avec l’Université Bobigny Paris 13 au sein d'une Licence existante Sciences Sanitaires et Sociales. Une troisième formation commencera en septembre, à nouveau avec l'université Paris 13. 35 postes financés par 10 ARS seront ainsi créés. Rappelons que la particularité de ces formations est qu'elles sont effectuées en alternance avec un emploi de MSP dans un service de soin, le plus souvent dans un établissement hospitalier et également, depuis l’an dernier, dans le secteur médico-social. Bérénice Staedel précise ainsi que "La spécificité des Médiateurs de Santé-Pairs est d’être dans l’équipe". Patrick Le Cardinal, psychiatre au centre hospitalier spécialisé (CHS) de Savoie, complète "C’est un choc des cultures, mais il faut y aller, en se demandant comment faire, petit à petit et surtout pas en force". 8 Médiateurs de Santé-Pairs, issus des deux premières formations, étaient présents lors de cette journée : au cours des temps de questions, ils ont eu l'opportunité de prendre la parole et d'être ainsi identifiés. De nombreuses personnes ont ensuite souhaité les rencontrer afin d'échanger sur leurs parcours d'intégration professionnelle.
Lire l’article publié par APM news (accès pour les abonnés).

13-14 juin, Lille : Journées EUCOMS
En 2018, le GCS pour la recherche et la formation en santé mentale a adhéré au réseau EUCOMS. EUCOMS, « European Community based Mental Health Service Providers », est un réseau européen de services de santé mentale communautaire qui a pour objectif de travailler avec et pour les personnes ayant un problème de santé mentale. L'EPSM Lille-Métropole accueillera la prochaine réunion d'EUCOMS les 13 et 14 juin prochains. Le pôle de santé mentale des villes de Mons en Barœul, Hellemmes, Lezennes, Ronchin, Faches Thumesnil et Lesquin, est chargé d’organiser cet accueil. La rencontre comportera deux temps de travail communs (exclusivement en anglais) les matins des 13 et 14 juin. L’après-midi du 13 sera consacrée à la visite de services de l’EPSM Lille-Métropole et de ses partenaires.
Consultez le programme ici.
Inscrivez-vous ici.

Offre d’emploi : PH à Lille
Le pôle de santé mentale situé à l'Est de Lille, reconnu par l'OMS comme une bonne pratique en matière de santé mentale communautaire et citoyenne, recrute un psychiatre, praticien hospitalier à temps plein.
Consultez l’offre d’emploi.

La HAS recueille les expériences de participation en vue d’une future recommandation
Pour la période 2019-2024, la Haute Autorité de santé a retenu six axes stratégiques, dont le 2ème est intitulé "Faire de l’engagement des usagers une priorité". C’est à ce titre qu’un conseil pour l’engagement en santé des usagers vient d’être mis en place. La HAS entend aussi inciter aux meilleures pratiques participatives en santé par une recommandation sur l'engagement en santé. L’enjeu est que se développent des démarches participatives, pour un plus grand engagement individuel ou collectif des usagers, au bénéfice de leur santé, de celles de leurs pairs ou de leur expérience dans le secteur de la santé ou du social. Dans ce cadre, il est apparu judicieux de recueillir les expériences qui se déploient aujourd’hui en France, de démarches participatives où les personnes soignées ou accompagnées ou leurs représentants collaborent avec les professionnels du système de santé ou du secteur social ou médico-social, dans le cadre d’un projet de santé. Votre retour d’expérience sera analysé par le groupe de travail en charge de l’élaboration de la recommandation.
En savoir plus.
Répondre au recueil d’expériences (date butoir : 31 mai 2019).

 17 mai, Paris : Journée droits et libertés des patients
L’Association des établissements du service public de santé mentale (AdESM) organise, le vendredi 17 mai au CH Maison Blanche, une journée d’étude sur le thème "Droits et libertés des patients", en présence du Pr Frank Bellivier, Délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie. Le CCOMS y présentera le programme Quality-Rights de l'OMS, outil pour les droits et les libertés des usagers en santé mentale. La journée est ouverte à tous.
Programme, inscription.

 6 juin 2019, Nantes : Convergences technologiques, santé mentale et "personnes vulnérables"
La journée d’étude Convergences technologiques, santé mentale et « personnes vulnérables », organisé par Armelle Grenouilloux (Université de Nantes), verra l’intervention de Deborah Sebbane, Psychiatre, Directrice-adjointe du CCOMS, sur le thème "Les convergences technologiques au service d’une bonne santé mentale pour tous : mythe ou réalité ?". Quelques autres sujets d’intervention : "Les nanobiotechnologies sont-elles solubles dans la psychiatrie ?" ; "M-psychiatrie : je t’m, un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout. Effeuillage d’une nouvelle technologie ou d’un effet de mode ?" ; "Liberté, égalité, fraternité et convergence technologique : un regard juridique sur le soin technologique et la vulnérabilité des personnes".
Programme, inscription.

 Droits des usagers de la santé : les lauréats du concours 2019
Tous les ans, les agences régionales de santé en lien avec les instances de démocratie sanitaire, décernent un label de bonnes pratiques de mise en œuvre des droits par les acteurs du système de santé dont les efforts dans ce domaine sont les plus notables. Tous les ans, le Ministère des affaires sociales et de la santé distingue, dans le cadre d’un concours national, cinq d’entre eux pour leur valeur exemplaire. Découvrez, en vidéo, les lauréats 2019 et en particulier, concernant la psychiatrie, l’expérience de l’EPSM Etienne-Gourmelen "Mettre en place un interprétariat professionnel en psychiatrie", ou encore celle de l’Université Paris XIII "Des patients enseignants au sein de l’université".

 La transformation du système de soins de santé mentale en Belgique, un exemple à suivre
Les équipes mobiles dispensant des soins de santé mentale de longue durée et d’urgence sont un élément central des réseaux multisectoriels de santé mentale en Belgique. Elles proposent des services de proximité, de prévention, des services hospitaliers et ambulatoires, des soins primaires, des soins de jour et des services de formation professionnelle, de logement et de protection sociale. Tel est le résultat de la réforme – réussie – du secteur de la santé mentale en Belgique, opérée en réponse à un besoin de mieux centrer les démarches sur la personne. Cette réforme visait à renforcer les soins de proximité et à réduire le nombre de lits nécessaires dans les hôpitaux psychiatriques. La réforme a amélioré la prestation de soins intégrés, la réadaptation sociale et le taux de guérison. Elle a aussi – et c’est peut-être le plus important – amélioré la qualité de vie des personnes ayant besoin de soins de santé mentale et de leur famille.
Pour illustrer les bénéficies de cette transformation, découvrez le témoignage vidéo de July, et la note de bonne pratique rédigée par l’OMS Europe.

 Saint-Vincent-et-les Grenadines : approche communautaire de la déstigmatisation de la santé mentale
L’OMS recommande l’intégration des services de santé mentale dans les soins de santé primaires, dans la mesure où elle favorise le bien-être mental ; facilite la détection précoce des problèmes de santé mentale et un traitement rapide ; et encourage l'intégration sociale, déstigmatisant ainsi les troubles mentaux. Au cours de la dernière décennie, des personnes souffrant de maladie mentale à Saint-Vincent-et-les Grenadines, un État multi-insulaire des Caraïbes orientales comptant une population estimée à 110 000 habitants, ont été soignées dans des hôpitaux ou d'autres établissements résidentiels. En réponse aux recommandations de l'OMS, le gouvernement de Saint-Vincent-et-les Grenadines a commencé, en 2018, à intégrer la santé mentale à la santé primaire afin de lutter contre la stigmatisation et l'acceptation de la santé mentale et des maladies mentales au sein de la communauté. Cette impulsion a été stimulée par une équipe de prestataires de soins de santé qui a adopté une approche incluant une collaboration avec la police et les services pénitentiaires, le secteur privé et la communauté religieuse. L'équipe s'est lancée dans un programme de sensibilisation et a mis en œuvre des activités de promotion de la santé autour de la santé mentale et du bien-être. Grâce à cette initiative et au transfert des soins dans des cliniques de soins de santé primaires, les médecins assurent désormais le suivi des patients dans des cliniques générales plutôt que dans des cliniques de santé mentale.
Lire la suite en anglais.
 3 actions pour lutter contre le tabagisme en santé mentale
Les professionnels de la santé mentale sont souvent confrontés au tabagisme de leurspatients. L’ASBL (équivalent d’une association loi de 1901 en France) FARES sort son 6ème recueil "Psychiatrie, santé mentale et gestion du tabagisme : pistes de réflexion 2018" qui propose des stratégies de prévention et de sensibilisation à la gestion du tabagisme au sein des structures de santé mentale. Le FARES a cette année rassemblé des expériences de terrain novatrices : leur originalité est de favoriser une approche défocalisée, considérant que la problématique du tabagisme s’intègre dans la dynamique globale du patient. Les trois témoignages présentés dans ce document évoquent des groupes de mise en projet, des groupes de méditation de pleine conscience et des groupes d’écriture.
A lire ici.

 Le Monde : Zimbabwe : quand des mamies remplacent le psy
Face au manque de personnel qualifié, les grands-mères des "bancs de l’amitié" proposent une écoute et des conseils gratuits aux patients souffrant de dépression. En 2016, plus de 85 000 personnes se sont assises sur un banc de l’amitié.
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La Lettre du Groupement de coopération sanitaire pour la recherche et la formation en santé mentale est éditée par le Centre collaborateur de l'OMS (CCOMS), service de l’EPSM Lille métropole. Le GCS a pour objet la recherche, la formation et la mise en œuvre d’actions visant le développement de dispositifs de santé mentale intégrés dans la cité, incluant la prévention et l’insertion des publics souffrant de troubles mentaux. Le Groupement œuvre à la promotion des échanges professionnels et à toute action de lutte contre la stigmatisation en santé mentale et en psychiatrie. Il favorise et soutient la participation des représentants des usagers, des familles et des aidants. Le GCS, dont le conseil scientifique est celui du CCOMS de Lille, relaie les recommandations de l’OMS au niveau national et localement.

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