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Dr Vincent Girard, psychiatre, Assistance Publique – Hôpitaux Marseille (AP-HM)
Chercheur Associé Laboratoire de santé publique (Centre d'étude et de recherche sur les services de santé et la qualité de vie, Aix Marseille Université)

COMBO : un projet d’outil d’aide à l’implémentation des bonnes pratiques

Pouvez-vous nous présenter le projet COMBO ?
"L’idée de monter une COMmunauté de BOnnes pratiques est née lorsque je travaillais à l’ARS PACA sur la mise en place des Projets Territoriaux de Santé Mentale (PTSM). Dans la circulaire de l’époque, la création d’une plate-forme de bonnes pratiques en santé mentale était évoquée. Lorsque j’ai appris que finalement, ce projet ne verrait pas le jour, j’ai décidé de tout de même tenter de lancer une telle plate-forme. Qu’il s’agisse de projets locaux ou d’importations d’idées déjà expérimentées à l’étranger, de bonnes initiatives foisonnent en effet sur les territoires en France. Par contre, leur essaimage et leur généralisation du local au national ne fonctionnent pas… On sait expérimenter, cela ne coûte pas trop cher, c’est peu risqué. Par contre, mettre en place une politique publique est considéré comme bien plus difficile par les décideurs nationaux, qui manquent d’outillage et peuvent aussi être un peu effrayés par cela. De mon côté, j’avais été recruté par l’ARS justement pour être parvenu à transformer une expérimentation en politique publique, avec le programme "Un chez soi d’abord". Fort de ce savoir expérientiel, j’ai souhaité travailler à l’identification des bonnes pratiques existantes en psychiatrie et en santé mentale, puis au lien entre les porteurs de bonnes pratiques et ceux qui voudraient les mettre en place ailleurs. Le projet COMBO consiste donc à faire connaître et valoriser ces pratiques à l’échelle nationale, via une plate-forme sur Internet, et à travailler à la fois le transfert des savoirs et l’accompagnement à l’implémentation. Il s’agit aussi de créer une communauté de personnes qui s’intéressent aux bonnes pratiques et de faciliter les dynamiques locales autour d’une pratique particulière pour la faire évoluer. COMBO doit permettre de former à l’ingénierie d’implantation. Souvent, les acteurs maîtrisent bien leur action mais ne savent pas comment accompagner d’autres acteurs à la reproduire chez eux. Il faut pour cela s’appuyer sur les ARS pour financer ces implémentations et ces transferts de savoir. COMBO pourrait être un outil mis à disposition des ARS pour les aider à déployer les initiatives vertueuses. Il faut avoir en tête qu’implémenter une bonne pratique ce n’est pas seulement financer une action, mais toute une aventure humaine, dans la durée, avec un certain niveau de complexité, une évaluation pour donner des arguments politiques… Comme cela a été évoqué lors de la récente table-ronde organisée au Ministère par l’AJPJA, il faut différencier les bonnes pratiques et les pratiques basées sur les preuves. Ces dernières ont été évaluées, les bonnes pratiques ont souvent pour elles à la fois l’évaluation, le recul, et surtout l’adhésion des professionnels, des usagers, des aidants et des politiques."

Qu’est-ce qu’une «bonne pratique» en psychiatrie ?
"Il y a d’abord une dimension intrinsèque à l’action : lorsque vous avez les professionnels, usagers, aidants et politiques, qui adhèrent et reconnaissent une action, que vous ajoutez une certaine ancienneté de la pratique et une bonne évaluation scientifique, vous avez une bonne pratique. On oublie souvent d’intégrer la dimension politique à nos réflexions, alors que c’est fondamental car c’est à ce niveau que se prennent les décisions et se finance le déploiement d’une politique publique. Vous avez des bonnes pratiques qui ne constituent pas des opportunités politiques et ne sont pas "rentables" du point de vue des politiciens. Et bien sûr, il faut tenir compte des personnes directement concernées. Vous avez ainsi des pratiques basées sur des "donnés probantes", plébiscitées par les soignants mais totalement rejetées par les usagers, ce qui en fait des pratiques inapplicables (comme l’ECT par exemple). A l’inverse, si une demande des personnes concernées n’est pas admise par les soignants, cela ne fonctionne pas non plus (par ex : thérapies psychédéliques).
Ensuite, vous avez une dimension externe qui est liée aux priorités en termes de santé publique : quelles sont les bonnes pratiques qui vont changer les choses de façon rapide pour aller dans le sens de ces priorités."

Quelles thématiques avez-vous identifié ?
"Si je devais identifier une catégorie prioritaire de bonnes pratiques, je choisirais le travail sur les compétences psychosociales à l’école. C’est le modèle le mieux évalué au monde, avec un très haut niveau de preuve, à la fois de par le nombre d’études menées et par le nombre de politiques publiques déjà développées dans ce domaine à l’échelle de pays entiers. Il en ressort que ces programmes rendent tout simplement les gens plus heureux, pourtant on les développe peu en France. Ils sont basés sur la coopération, la négociation et l’autonomie. Appliqué au curatif et à la santé mentale, cela crée les racines de très nombreuses bonnes pratiques… Je peux citer ProDAS, qui est un programme de développement des compétences psychosociales des enfants et des adolescents en milieu scolaire, mais il y en a beaucoup d’autres. Pour le reste, les principaux axes portent sur la diminution des pratiques de contrainte, le développement de l’ambulatoire et le respect des droits des usagers. Je peux également citer l’équipe de crise ULICE à Marseille ou les projets Working first."

Où en êtes-vous aujourd’hui ?
"Depuis 2018, nous avons reçu deux premiers financements des ARS PACA et Nouvelle-Aquitaine. Nous avons une association avec un conseil d’administration où nos partenaires sont impliqués (Advocacy France, UNAFAM, ADESM, PSYCOM, AJPJA, Espair pro) et un comité scientifique avec 4 professeurs de psychiatrie et deux laboratoires de recherche. Aujourd’hui, nous avons donc un prototype de programme, il nous manque le financement national pour développer ce projet."


Lancement de la dynamique FIOP QualityRights dans les Hauts de France
Le 26 octobre, le premier Comité de pilotage du projet de déploiement régional du programme QualityRights s'est réuni à l'Agence régionale de santé Hauts-de-France. Ce projet FIOP (Fonds d’Innovation Organisationnel en Psychiatrie), planifié sur une période de trois ans (2023-2025), vise à structurer le développement du programme à l'échelle régionale (voir Lettre du GCS n°80). Le CCOMS remercie l’ARS Hauts-de-France pour son soutien, ainsi que l’ensemble des acteurs régionaux qui se sont mobilisés à cette occasion ! Rappelons que le programme QualityRights est une initiative internationale de l'OMS, mise en œuvre en France par le CCOMS. Il vise à offrir des outils de formation et une méthodologie d’observation des établissements de santé volontaires pour accompagner les professionnels et les équipes de santé mentale vers des pratiques de soins respectueuses des droits des individus et axées sur leur rétablissement.
En savoir plus.


Licences Médiateurs de Santé Pairs 2023-2024 de Bordeaux et Paris
Alors que les 15 étudiant(e)s de la licence "MSP" de l'Université de Bordeaux (promotion 2023-24) ont fait leur rentrée le mois dernier, les futurs étudiants de l'Université Sorbonne Paris Nord effectueront la leur le 5 février 2024. Ces deux cursus s'inscrivent dans le cadre du programme "Médiateur de Santé-Pair", animé par le CCOMS. La particularité de ces deux licences - en apprentissage - est que le recrutement des étudiant(e)s au sein d'une structure de santé ou médico-sociale est une condition préalable à l'inscription. Ainsi, pour la promotion 2024-25 de l'Université Sorbonne Paris Nord, plusieurs postes ont d'ores et déjà été ouverts. Consultez les offres d'emploi via la page Facebook du programme Médiateur de Santé-Pair et consultez les informations sur la licence "MSP" parisienne. Le CCOMS remercie l'Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France pour le soutien fort apporté depuis 2012 à la création de postes de MSP en région Île-de-France.

Nouveaux mémoires du DIU
La liste des mémoires rédigés par les participants au Diplôme Inter-Universitaire "Santé mentale dans la communauté : étude et applications" a récemment été enrichie des productions de la session 2022 et de 2020/2021. Cette liste peut être consultée ici. Rappelons qu’il vous est possible de vous inscrire à l’édition 2024 du DIU "Santé mentale dans la communauté" (en savoir plus, consulter le programme).
Contact : ccoms@ghtpsy-npdc.fr

Exemple de co-construction d’un programme d’empowerment en faveur de la santé des personnes vivant avec des troubles psychiques
L’article paru dans le dernier numéro de la revue Santé publique décrit les étapes grâce auxquelles le programme d’empowerment COPsyCAT ("Collaboration patient-soignant pour une meilleure prise en charge des troubles cardiovasculaires des patients souffrant de troubles psychiques au long cours") a été conçu, en coconstruction par les chercheurs de l’étude, les usagers et associations d’usagers et les professionnels de santé à partir de leurs savoirs expérientiels. La prise en compte de l’expérience et des besoins des patients, de leurs aidants et des professionnels de santé est au cœur de chacune des étapes méthodologiques suivies pour la création de ce programme mené par le GCS du CCOMS et le CHU de Dijon. Cela a abouti à la définition d’un programme devant viser l’amélioration de la qualité de vie et non directement la réduction du risque cardiovasculaire. Des outils ont été sélectionnés selon leur maniabilité pour permettre l’orientation autogérée des patients, de telle sorte que les contraintes inhérentes aux cloisonnements entre psychiatrie et soins primaires soient contournées. Le programme se base sur la mutualisation des ressources existantes sur un territoire. Pouvoir d’agir individuel et construction de contexte favorable à la santé sont ainsi pensés pour se renforcer mutuellement et agir sur des leviers réformateurs. La faisabilité de COPSYCAT et l’appropriation des outils en situation réelle est actuellement en cours d’évaluation. La mesure de l’efficacité du programme sur le risque cardiovasculaire viendra dans un second temps.
A consulter ici.

Congrès Français de Psychiatrie 2023
Le CCOMS vous accueillera avec plaisir sur son stand (n°C1A) à l’occasion du CFP 2023, qui se tiendra du mercredi 29 novembre au samedi 2 décembre à Lyon, Cité internationale - Centre de Congrès. Les interventions du CCOMS : Mercredi 29, 10h30, salle Saint-Clair 3, projet PATH "Santé mentale périnatale, au cours des 1000 premiers jours", Nathalie Léone ; Jeudi 30, 15h, salle Rhône 3, "Importance de la psychiatrie publique dans le fonctionnement des CLSM, pendant la crise de la COVID19 et en 2022", Dr Jean-Luc Roelandt ; Vendredi 1er, 15h, Auditorium Lumière: "Dessine-moi une innovation numérique" Margot Morgiève. Le CFP, se sont : 6 conférences plénières, 5 Partages de Pratiques Cliniques, 17 Rencontres avec l’Expert, 12 Débats, 27 Sessions Thématiques, 22 Sessions du Forum des Associations. Mais aussi la 6e Journée de l’ACCompagnement et de l’action médico-sociale (JACC) le 29 novembre ; la 6e Journée Sciences Infirmières et Recherche Paramédicale (JSIRP) le 29 novembre ; les 8e Journées de la Psychiatrie de la Personne Âgée (JPPA) les 1er et 2 décembre.
En savoir plus.

Santé mentale et le bien-être des adolescents : développer la promotion de la santé mentale et la prévention à l’école
Le nouveau rapport du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, publié le 10 octobre, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, se base sur des statistiques de l’enquête sur le comportement des enfants d’âge scolaire en matière de santé (HBSC) 2021-2022, laquelle étudie les comportements en matière de santé et le contexte social de près de 280 000 garçons et filles âgés de 11, 13 et 15 ans dans 44 pays d’Europe et d’Asie centrale, plus le Canada. Dans tous les cas, les résultats des filles sont moins bons que ceux des garçons (satisfaction à l’égard de la vie, bien-être mental, auto-évaluation de l’état de santé, solitude). Environ un quart des filles de 15 ans déclarent s’être senties seules la plupart du temps ou en permanence au cours de l’année écoulée, contre environ 1 garçon sur 7. L’enquête a également révélé qu’un tiers des adolescents se sont sentis nerveux ou irritables plus d’une fois par semaine au cours de ce dernier semestre. Ils sont 1 sur 4 à signaler des problèmes de sommeil (29 %) et/ou un sentiment d’abattement (25 %) ; 1 sur 5 (20 %) a signalé de fréquents maux de tête, plus d’une fois par semaine. Ces résultats soulignent l’importance d’une intervention précoce. Même si tous les adolescents qui se plaignent d’une mauvaise santé mentale n’ont pas besoin d’un traitement spécialisé, ils risquent d’en avoir besoin un jour si ces plaintes ne sont pas prises en compte immédiatement. Pour ce faire, les écoles sont considérées comme un espace particulièrement important en tant que premier point de contact pour les adolescents confrontés à des problèmes de santé mentale. C’est en conférant aux écoles une place centrale dans des programmes de promotion et de prévention que l’on pourrait peut-être obtenir le meilleur retour sur investissement en faveur de la santé mentale de l’enfant et de l’adolescent. Pour les élèves ayant besoin d’un soutien plus spécialisé, les écoles peuvent les orienter vers d’autres services de proximité, dont des hôpitaux et des centres de santé mentale locaux.
Lire le communiqué (en français) et le rapport (en anglais).


Tuberculose et santé mentale : une ligne directrice et un cours en ligne de l’OMS
Afin de promouvoir des soins de santé mentale de haute qualité pour toutes les personnes atteintes de tuberculose, l'Organisation mondiale de la Santé a publié (en anglais) de nouvelles directives et un cours en ligne connexe sur la tuberculose, les problèmes de santé mentale et les troubles liés à l'utilisation de substances. "Les personnes atteintes de tuberculose ont une prévalence plus élevée de problèmes de santé mentale et sont souvent confrontées à la stigmatisation en raison de la maladie. Les nouvelles orientations de l'OMS et le cours en ligne connexe sur la tuberculose, les problèmes de santé mentale et les troubles liés à l'usage de substances fournissent des outils et des stratégies pour améliorer les soins holistiques de la tuberculose centrés sur la personne", souligne le Dr T. Kasaeva, Directrice du Programme mondial de lutte contre la tuberculose de l'OMS. La ligne directrice est disponible en suivant ce lien. Parallèlement, l'OMS publie un cours en ligne sur la tuberculose et les problèmes de santé mentale. Conçu pour les travailleurs de la santé, le cours en ligne met l'accent sur les liens entre la tuberculose et les problèmes de santé mentale, ainsi que sur les interventions cliniques essentielles et fondamentales. Le cours en ligne de 2 heures est gratuit et peut être suivi par l'apprenant à son propre rythme. Utilisant les principes les plus récents de l'apprentissage des adultes, le cours consiste en une combinaison de vidéos, de présentations, de quiz et d'études de cas. Un certificat peut être téléchargé si les apprenants obtiennent un score de 80 % ou plus lors de l'évaluation finale.

Migraines et santé mentale chez les femmes : relever le défi
Le dernier rapport, co-écrit par GAMIAN-Europe et l'Alliance européenne contre la migraine et les maux de tête (EMHA), vise à explorer la comorbidité entre les migraines et les problèmes de santé mentale. Il vise principalement à sensibiliser à ce domaine relativement sous-exploré dans la recherche et les politiques et à proposer des recommandations utiles aux personnes souffrant de cette comorbidité ainsi qu’aux professionnels de la santé et autres parties prenantes.
Consultez la publication ici (en anglais).
Regardez le webinaire ici (en anglais).

Un cadre pour la participation des jeunes à la Coalition paneuropéenne pour la santé mentale de l'OMS
Un document-cadre a été élaboré pour répondre à une demande forte des membres de la Coalition paneuropéenne de l'OMS visant à ce que les jeunes soient activement impliqués dans les activités entreprises par l'OMS qui ont un impact sur la santé mentale et le bien-être des jeunes dans la Région européenne, qu'il s'agisse de politiques ou d'orientations de développement, de recherche ou de programmation. Les membres de la Young Coalition ont élaboré ce document-cadre visant à garantir que la participation active des jeunes se déroule de manière cohérente, significative et, surtout, étayée par ce dont les jeunes ont besoin pour se sentir en sécurité et habilités à s'engager. La mise en œuvre réussie de ce cadre pour la participation nécessite une action et un engagement de la part de toutes les personnes impliquées (Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, membres de la Coalition et jeunes eux-mêmes).
A lire ici (en anglais).

Le fil "Pour toi" de TikTok risque de pousser des enfants et des jeunes vers du contenu dangereux
Les deux rapports publiés par Amnesty International, intitulés Poussé·e·s vers les ténèbres : Comment le fil "Pour toi" encourage l’automutilation et les idées suicidaires et "Je me sens vulnérable". Pris(e) au piège de la surveillance intrinsèque à TikTok, mettent en lumière les atteintes dont sont victimes les enfants et les jeunes utilisant TikTok, ainsi que le fait que ces atteintes découlent du système de recommandation de TikTok et du modèle économique qui le sous-tend. Les résultats d’une enquête technique menée conjointement avec l’Algorithmic Transparency Institute (National Conference on Citizenship) et AI Forensics montrent comment les enfants et les jeunes qui regardent des contenus relatifs à la santé mentale sur la page "Pour toi" de la plateforme sont rapidement entraînés dans des "spirales" de contenus potentiellement dangereux, notamment des vidéos qui idéalisent et encouragent les pensées dépressives, l’automutilation et le suicide.


Nouvelles ressources en ligne pour la psychogériatrie et la psychiatrie de la personne âgée
Le centre de ressources interrégional en psychogériatrie et psychiatrie de la personne âgée (CR3PA) vient de lancer son site web. La création du CR3PA est une initiative du GCS G4, qui réunit, grâce au soutien financier des ARS Hauts de France et Normandie, les quatre CHU de l’inter région (CHU d’Amiens, Caen, Lille et Rouen). Le site comporte de nombreuses vidéos et des formations en ligne. Il propose une boîte à outils sur des thèmes comme l’iatrogénie médicamenteuse, le diagnostic, l’accompagnement des troubles et des pathologies, la dépression et le risque suicidaire. Il rassemble les recommandations de bonnes pratiques
A consulter ici.





Retrouvez les 10 précédentes éditions de la Lettre du GCS ici.

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La Lettre du Groupement de coopération sanitaire pour la recherche et la formation en santé mentale est éditée par le Centre collaborateur de l'OMS (CCOMS), service de l’EPSM Lille métropole. Le GCS a pour objet la recherche, la formation et la mise en œuvre d’actions visant le développement de dispositifs de santé mentale intégrés dans la cité, incluant la prévention et l’insertion des publics souffrant de troubles mentaux. Le Groupement œuvre à la promotion des échanges professionnels et à toute action de lutte contre la stigmatisation en santé mentale et en psychiatrie. Il favorise et soutient la participation des représentants des usagers, des familles et des aidants. Le GCS, dont le conseil scientifique est celui du CCOMS de Lille, relaie les recommandations de l’OMS au niveau national et localement.

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