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Docteur Laelia Benoit, pédopsychiatre, chercheuse associée au Yale Child Study Center etau Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des Populations de l’Inserm

"On peut parler du changement climatique avec les enfants et adolescents et susciter leur engagement"

Les résultats de votre étude récemment publiés*, s’inscrivent dans le cadre d’une recherche plus large sur les perceptions du changement climatique par les jeunes en France, aux États-Unis et au Brésil, depuis 2021. Quelle était l’intention de cette recherche ?
L’éco-anxiété, telle que définie de façon consensuelle au niveau international, c’est l’ensemble des réactions émotionnelles que l’on peut avoir du fait du changement climatique. Il ne s’agit donc pas uniquement d’anxiété, il peut également s’agir de colère, de honte, de tristesse... L’échelle d’évaluation reconnue pour évaluer l’éco-anxiété des adultes, la Climate change anxiety scale, n’a pas d’équivalent pour les enfants et adolescents. Cet outil s’avère ne pas être adapté à ce public, à la fois à cause du thème de certaines questions posées et par le type d’émotions évaluées. L’idée de nos travaux était de considérer le discours des enfants/adolescents sur l’éco-anxiété, de le prendre au sérieux, et d’évaluer s’il était similaire ou différent de celui des adultes. Nous avons donc mené une étude qualitative, auprès de plus de 120 jeunes de 5 à 18 ans, sous la forme de petits focus-group de 3 à 6 participants, regroupés de façon homogène par âges proches, et recrutés en population générale via les réseaux sociaux. Cela n’avait jamais été fait jusque-là. Les études antérieures portaient sur les 15 ans et plus et avaient été menées sous forme de questionnaires. Nous avons souhaité donner une portée internationale à ce travail, pour pouvoir également étudier si les différences culturelles entre les Etats-Unis, la France et un pays à revenu intermédiaire, le Brésil, avaient un impact sur la perception de ce sujet. Nous voulions également étudier l’impact de la situation économique des enfants et jeunes sur cette perception.

Quelles sont les principaux résultats de ces travaux ?
Le premier résultat est que l’ensemble de ce public est intéressé par les questions de changement climatique, mais très peu d’entre eux déclarent souffrir d’une éco-anxiété susceptible d’être invalidante dans leur quotidien. Nous n’avons donc pas constaté d’épidémie de mal-être extrême. La préoccupation existe sur la dégradation de la planète par les humains, mais si l’inquiétude existe, ces jeunes allaient globalement bien d’un point de vue clinique. Il s’est avéré que les deux ou trois jeunes déclarant un mal-être plus marqué étaient déjà suivis par ailleurs en psychiatrie pour d’autres problèmes, notamment l’anorexie, pour laquelle d’ailleurs des liens existent avec l’écologie, par exemple au niveau de la provenance des denrées ou sur le fait de consommer de la viande. J’interprète ce premier résultat de la façon suivante : on peut parler du changement climatique avec les enfants, cela ne va pas créer de maladie. C’est une question que certains parents ou enseignants se posent.
Le second résultat, qui concerne surtout les enfants les plus jeunes (jusqu’à 11 ans), est qu’ils ont envie de faire quelque chose pour aider la planète. Ces enfants ont exprimé une forte motivation et une envie d’agir, ce qui renforce encore l’idée qu’on peut leur parler de ces sujets. Ils sont particulièrement sensibles aux actions individuelles qu’ils peuvent mener et donc fiers de pouvoir faire des éco-gestes (recycler, planter un arbre, ramasser des déchets, etc.). Ces actions ont un faible impact carbone mais ils créent une culture de la frugalité qui est intéressante.
Troisième résultat : les jeunes de moins de 11 ans dont les familles avaient déjà une action sur le plan écologique, ne comprennent pas forcément ce que font leurs parents. Certains déclaraient par exemple que le sujet n’intéresse pas leurs parents, alors que ceux-ci venaient d’acheter une voiture électrique ou étaient récemment devenus végétariens. Il faut donc non seulement montrer l’exemple en tant que parent mais également expliquer ses actions et pourquoi on les fait.
Dernier résultat principal : la colère exprimée par les adolescents vis-à-vis des adultes résulte le plus souvent d’un défaut de communication, qui est aussi lié au point précédent. Si on n’explique pas les actions déjà menées, les adolescents ont l’impression d’être les premiers à s’en préoccuper. Cela crée des malentendus et un climat de méfiance.
Concernant les différences selon les âges, si globalement les plus jeunes se satisfont d’actions individuelles, les adolescents, ayant une meilleure compréhension des systèmes complexes, sont davantage en demande d’actions collectives et politiques avec plus d’impact, par exemple au niveau local (par exemple mieux isoler ou installer des panneaux solaires sur son école…). Ce qui peut entraîner une frustration, certains adolescents considérant qu’à l’école on reste trop sur une simple information sans forcément apprendre à mener des actions associées dans leur communauté. Et ce que les adolescents détestent, ce sont les « fausses » actions sans impact, le green washing ou simple diffusion de prospectus…

Quelles différences avez-vous constatées entre les trois pays ?
Aux Etats-Unis, on voit davantage le sentiment d’agentivité. Les lycéens en particulier parviennent assez bien à faire aboutir des éco-projets locaux. Ils sont en revanche confrontés à l’"American way of life" et au mode de vie consumériste associé.
Côté français, on note d’une part un très bon niveau de connaissance scientifique et d’autre part un lien encore existant avec des grands-parents nés dans l’Europe d’après-guerre qui ont un mode de vie durable, développé pour des raisons surtout économiques (faire ses propres conserves, sa confiture, son potager, mettre un pull de plus en intérieur l’hiver…), qui est transmis parfois en sautant une génération. Le revers de la médaille est une critique parfois formulée du végétarisme. Côté américain, où la liberté sur les choix alimentaires est très marquée, on ne retrouve pas cette critique. D’un côté les personnes deviendront facilement végan et de l’autre, il serait assez malvenu de critiquer une personne qui mange un burger.
Pour les français, l’importance du repas en commun ouvre la possibilité, pour les plus tenaces, d’obtenir que la famille fasse au moins un repas végétarien par semaine. On note toutefois un sentiment marqué d’incapacité d’action, à l’école notamment et à l’échelle locale, où tout est trop compliqué et donc rendu impossible, ainsi qu’une impression de déconnection des politiques de la réalité.
Au Brésil, on note principalement des différences économiques, avec des difficultés, en particulier chez les enfants les plus pauvres, à comprendre le changement climatique, et une envie de s’occuper en premier lieu des pollutions visibles (ordures dans la rue par exemple). Les populations plus aisées se rapprochent des français et des américains sur leur niveau de connaissance. Une préoccupation existe autour de la forêt amazonienne et il y a des freins importants concernant la réduction de la consommation de viande, qui est à la fois un marqueur social d’un certain niveau de vie et un facteur de moqueries autour du végétarisme.

Comment situer la pédopsychiatrie sur ce sujet ?
L’éco-anxiété n’est pas une maladie mentale mais un problème collectif. Bien sûr, il faut aider l’individu qui exprime une souffrance importante, mais les réponses sont ici éminemment sociales. Orienter vers un engagement collectif peut constituer un véritable facteur d’amélioration des émotions liées à l’éco-anxiété face à une société maltraitante et violente pour les générations actuelles et futures.

*Tseng Chou. Et al, Climate awareness, anxiety, and actions among youth: a qualitative study in a middle-income country, Braz J Psychiatry. 2023 May-Jun;45(3):258-267.

Lire également :

 

Supprimons le mot "schizophrénie", un terme stigmatisant et un diagnostic discuté
Le Centre Collaborateur de l'OMS a monté il y a quelques années un groupe de travail incluant usagers, aidants, psychiatres, chercheurs, historiens, communicants et philosophes pour réfléchir à la nécessité d'un changement de nom et de concept de la schizophrénie. Collectivement, nous faisions le constat du mésusage permanent du mot, de l'ignorance de sa définition et de ses conséquences néfastes pour les personnes concernées. Sur le fond, la littérature internationale témoignait déjà des vifs débats en cours sur la fiabilité et validité scientifique du terme "schizophrénie". Une série de webinaires avait été organisée donnant la parole à l'ensemble des parties prenantes, chacun était interpellé sur les arguments soutenant ou contredisant l'intérêt d'un changement de nom et de concept, et était invité à étayer des propositions de changement. Celles-ci apparaissaient complexes à élaborer mais néanmoins, les débats ont communément adopté une volonté de modification du nom et du concept, et identifié la nécessité d'un travail de fond collectif pour y parvenir. Nous appelons ainsi à un débat national inclusif, impliquant la population générale, les décideurs, les professionnels du champ de la santé mentale, les chercheurs, les usagers et les aidants. Il doit viser une contribution commune exigeante et doit être le moteur d’un travail collectif international porteur d’espoirs. Il soutiendra une démarche informative, transparente et collaborative, au service des personnes vivant avec un trouble psychique et de leurs proches aidants.
Lire la Tribune ici et consulter la série de webinaires.


Recommandation HAS sur la précarité et les troubles psychiques : 1 fiche sur la pair-aidance
Veiller à ce que les personnes en situation de grande précarité et présentant des troubles psychiques aient accès à un parcours de santé, d’insertion sociale et de vie citoyenne, c'est l'objet de cette recommandation de bonnes pratiques publiée en janvier par la Haute Autorité de Santé. Ces recommandations s'adressent à la fois aux équipes intervenant auprès des personnes concernées et aux pouvoirs publics appelés à les soutenir en organisant la coordination des acteurs (santé, social, logement, etc.) sur les territoires et en offrant des réponses à la hauteur des besoins. Une des fiches-outils de la recommandation porte sur la pair-aidance. On y lit : "Le recours à des pairs-aidants est particulièrement pertinent pour entrer en lien avec les personnes en situation de grande précarité et présentant des troubles psychiques car elles sont souvent très éloignées des soins et des dispositifs d’accompagnement" ou encore qu’"Il est nécessaire qu’un cadre d’intervention et un statut de la pair-aidance soient définis au niveau national." La HAS a annoncé à cette occasion que le sujet de la pair-aidance fera l’objet d’une recommandation en 2024. Cette nouvelle publication étant susceptible de générer une mise à jour de la fiche-outil déjà publiée.
La recommandation – La fiche Développer le recours aux pair-aidants.

Etude la Fondation de France : 1 Français sur 3 en situation de fragilité relationnelle
A l’occasion de la journée mondiale des solitudes, la Fondation de France a publié le 23 janvier, la 13e édition de son étude annuelle sur les solitudes en France, menée en collaboration avec une équipe de recherche (Cerlis et Audencia) et le Crédoc. Cette édition confirme l’ampleur de la solitude dans le pays : en 2023, 12% des Français se trouvent en situation d’isolement total, et une personne sur 3 n’a aucun ou qu’un seul réseau de sociabilité (amis, voisins, famille, collègues ou milieu associatif). La faiblesse des interactions sociales continue de toucher prioritairement les plus modestes. En ce qui concerne le sentiment de solitude, 83% des personnes isolées souffrent de cette situation (+4 points par rapport à 2020). Les personnes isolées, de même que celles se sentant seules, sont beaucoup plus nombreuses dans les zones rurales fragilisées et les quartiers prioritaires. Même si le taux de personnes isolées reste à peu près constant, passant de 11% en 2022 à 12% en 2023, on observe surtout une polarisation de la solitude. En effet, en janvier 2023, l’isolement de certaines catégories s’aggrave : c’est le cas des agriculteurs, des artisans, des employés, et surtout des ouvriers, qui affichent le taux d’isolement le plus élevé (18%). Parallèlement, 14% des personnes disposant de faibles ressources se trouvent isolées début 2023, soit 3 points de plus que l’ensemble de la population. Les personnes au chômage, quant à elles, sont deux fois plus concernées par l’isolement relationnel que la moyenne de la population. Enfin, l’inflation apparait comme un facteur aggravant : 7 personnes sur 10 affirment avoir réduit leurs activités extérieures en raison de la hausse des prix, 5 sur 10 ont limité leur sociabilité chez eux et au-dehors.
A lire ici.


Prévalence des pensées suicidaires et tentatives de suicide chez les 18-85 ans : résultats du Baromètre santé 2021
La France présente, au sein des pays européens, un des taux de suicide les plus élevés. Dans son Baromètre santé 2021, Santé Publique France présente les résultats de son étude concernant la prévalence des pensées suicidaires et des tentatives de suicide en France en 2021, identifie les populations les plus concernées et observe les évolutions survenues depuis les années 2000. En 2021, 4,2% des 18-85 ans déclaraient avoir pensé à se suicider au cours des 12 derniers mois. Au total, 6,8% déclaraient une tentative de suicide au cours de leur vie et 0,5% au cours de l’année écoulée. Parmi les 18-75 ans, la prévalence des pensées suicidaires et des tentatives de suicide déclarées dans l’année était en légère baisse depuis 2014, tandis que celle des tentatives de suicide au cours de la vie s’était stabilisée aux alentours de 7%. Le résultat principal est une augmentation importante des pensées suicidaires et des tentatives de suicide au cours de la vie chez les 18-24 ans, observée depuis une dizaine d’année. Le récent travail de la DREES montre en outre la forte hausse, en 2022, des hospitalisations pour geste auto-infligé chez les jeunes filles.
Lire l’article ici.


Accompagnement médico-psycho-social des femmes, des parents et de leur enfant, en situation de vulnérabilité, pendant la grossesse et en postnatal
Cette nouvelle recommandation de la Haute autorité de santé a pour objectif de préserver la santé de la mère, de soutenir l’accès à la parentalité du couple et de permettre le développement harmonieux de l’enfant. Elle comprend notamment différentes fiches décrivant le dépistage et le parcours de soins dans différentes situations particulières de vulnérabilité (addiction, handicap, prison, minorité, précarité, violence au sein du couple…).
A lire ici.

Appel à projets de recherche appliquée 2024 - Troubles psychiques : participation sociale et citoyenne
La Fondation Falret, la Fondation des Amis de l’Atelier et la Fondation Internationale de recherche appliquée sur le Handicap (FIRAH) proposent un appel à projets de recherche appliquée ayant comme objectif général de produire des connaissances qui amélioreront la participation sociale et citoyenne des personnes vivant avec des troubles psychiques. Cet appel à projets s’intéresse à des sujets divers comme : les démarches d’accompagnement, l’entourage des personnes, la méconnaissance et les idées fausses sur la santé mentale qui engendrent une stigmatisation des personnes, les politiques publiques, etc. Il concerne les enfants, adultes et personnes âgées vivant avec des troubles psychiques. Les candidatures sont acceptées jusqu’au 25 mars 2024 inclus, à minuit (heure de Paris).
En savoir plus et répondre à l’appel à projets.

L’appel à communication pour le CFP 2024 est ouvert !
En prévision du Congrès français de psychiatrie, organisé du 27 au 30 novembre 2024 à Rennes, vous êtes invités à proposer vos communications orales au plus tard le jeudi 29 février 2024 (CFP + Journée Sciences Infirmières et Recherche Paramédicale +Journée de l’ACCompagnement et de l’action médico-sociale). Les posters sont à proposer pour le vendredi 30 août 2024. Les Sessions thématiques, Débats, Rencontres avec l’Expert, Partages de Pratiques Cliniques et les sessions du Forum des Associations font l’objet d’un appel à communication. Cet appel à communication s’adresse aussi aux acteurs du soin et du social, chercheurs et personnes concernées souhaitant présenter une expérimentation ou une étude susceptibles d’améliorer les savoirs et les pratiques d’accompagnement et de soins en santé mentale.
En savoir plus…

Assises de la Santé mentale et de la Psychiatrie des Alpes de Haute Provence : le replay
Plus de 600 personnes étaient réunies le 18 octobre 2023 à Digne-les-Bains pour parler psychiatrie et santé mentale. Les premières vidéos des interventions, conférences et tables rondes, animées par le CCOMS et réunissant des acteurs locaux, des experts universitaires et des praticiens de renommée internationale, ont été mises en ligne par l’ARS. Quelques thèmes évoqués : : comment ouvrir l'hôpital sur l'extérieur et renforcer l'allez-vers ? Comment faire le lien avec les acteurs du quotidien ? Comment user avec soin des médicaments ? Comment soutenir le rétablissement psychosocial ? Comment lutter contre la stigmatisation ? Comment prévenir les troubles chez les enfants et les jeunes ? Comment soulager la souffrance psychique des personnes âgées ? etc.
Voir les vidéos sur le site de l’ARS.

 

20èmes journées de Pédopsychiatrie de la Fédération Française de Psychiatrie
Les prochaines journées de Pédopsychiatrie de la FFP se dérouleront les 18, 19 et 20 mars matin, au Ministère de la Santé à Paris, salle Laroque, sur le thème "Identités, développements, devenirs". L’inscription est obligatoire (événement en présentiel et en visio).
Programme et bulletin d'inscription.


Des ressources utiles sur les directives anticipées en psychiatrie
Le site advancechoice.org, émanation du King’s college de Londres, financé notamment par le ministère anglais de la santé, propose gratuitement un matériel pédagogique coproduit avec des usagers, sur le thème des directives anticipées en psychiatrie. On y trouve notamment des vidéos et ressources expliquant comment créer un document pour exprimer ses souhaits et ses instructions concernant son traitement et ses soins lors de futurs épisodes de maladie, comment le stocker et le mettre à jour, comment aider les autres à y accéder et quels sont ses droits lorsqu'il s'agit de les utiliser. Outre des liens vers des articles intéressants sur le sujet, ce site propose une comparaison des législations relatives aux directives anticipées dans 9 pays.
A voir ici.

 

Nouvelle vidéo de promotion du programme QualityRights
L’OMS a récemment publié sur Youtube une vidéo dont l’objectif est de contribuer à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination et à promouvoir les droits humains en matière de santé mentale en suivant la formation en ligne de l'OMS sur les droits à la qualité (formation gratuite et accessible à tous en français ici).
Voir la vidéo (en anglais).




Retrouvez les 10 précédentes éditions de la Lettre du GCS ici.

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La Lettre du Groupement de coopération sanitaire pour la recherche et la formation en santé mentale est éditée par le Centre collaborateur de l'OMS (CCOMS), service de l’EPSM Lille métropole. Le GCS a pour objet la recherche, la formation et la mise en œuvre d’actions visant le développement de dispositifs de santé mentale intégrés dans la cité, incluant la prévention et l’insertion des publics souffrant de troubles mentaux. Le Groupement œuvre à la promotion des échanges professionnels et à toute action de lutte contre la stigmatisation en santé mentale et en psychiatrie. Il favorise et soutient la participation des représentants des usagers, des familles et des aidants. Le GCS, dont le conseil scientifique est celui du CCOMS de Lille, relaie les recommandations de l’OMS au niveau national et localement.

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