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              Prochaine  édition en septembre, très bel été à toutes et tous ! 
Voir la version en ligne. 
                             
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                Aude  Caria, Directrice du Psycom  
                "Rendre la santé mentale  populaire !" 
Qu’est ce-que Psycom ?  
  "Créé en 1992 par  cinq établissements psychiatriques parisiens, Psycom est, depuis 2015, un  groupement de coopération sanitaire. Il est administré par une Assemblée  générale composée de représentants des établissements fondateurs, de la FNAPSY,  de la Fédération nationale d’éducation et de promotion de la santé (FNES) et de  l’UNAFAM. Nous sommes financés par Santé publique France, le Ministère de la  santé, les ARS Ile-de-France, Auvergne Rhône-Alpes, Normandie et Nouvelle  Aquitaine, et des subventions spécifiques (DRJSCS, Fondation de France). Psycom  vise à promouvoir une vision globale et universelle de la santé mentale. Nous  proposons une information fiable, accessible et indépendante sur la santé  mentale, les troubles psychiques, les soins, les traitements et les droits. De  plus, Psycom a développé depuis une quinzaine d’années une expertise sur les  mécanismes de stigmatisation et de discrimination en santé mentale. C’est à ce  titre que je co-pilote le groupe de travail sur la lutte contre la  stigmatisation dans le cadre de la Feuille de route santé mentale et  psychiatrie. Nous proposons une palette d’outils d’information dont un site web  Psycom – Santé Mentale Info, construit en partenariat avec Santé publique  France, entièrement revu en novembre 2020, et 32 brochures d’information  disponibles gracieusement sur notre site (téléchargement et commande en  ligne)." 
En quoi la crise  sanitaire modifie-t-elle l’attitude des Français vis-à-vis de la santé  mentale ? 
  "La  situation sanitaire et les mesures prises pour protéger notre santé physique  ont eu un impact sur la santé mentale d’un grand nombre de Français et  Françaises, comme l’attestent les données épidémiologiques (CoviPrev, Epi-care,  Mildeca, etc.). Nous avons assisté à une prise de conscience collective :  la santé mentale est une composante de notre santé aussi importante que la  santé physique. Autrement dit, il n’y pas de santé sans santé mentale et la  santé mentale ne se résume pas à l’absence de troubles psychiatriques. Ainsi,  de façon inattendue, la santé mentale a fait son apparition dans le débat  public, les discours politiques, les médias grand public, les conversations  privées et sur les réseaux sociaux.  
  Au niveau international,  l’OMS a donné des conseils pour prendre soin de soi pendant le confinement  avec sa campagne #HealthyAtHome et des campagnes de soutien psychologique grand  public ont été rapidement mises en œuvre en Angleterre ou au Canada. En effet,  dans les pays anglo-saxons, les pouvoirs publics parlent de santé mentale à la  population générale depuis 20 ou 30 ans de manière bien plus fréquente qu’en France.  En France, la crise a mis en évidence la faible culture de la santé mentale et  le déficit d’éducation à la santé mentale de la population.  
  Cette nécessité de  communiquer vers le grand public s’est traduite par la première campagne sur la  santé mentale lancée en mai par Santé publique France. Titrée "En parler,  c’est déjà se soigner", elle visait à agir sur le tabou, sur la peur d’en  parler. Elle a été construite à partir des données épidémiologiques  CoviPrev : la campagne ciblait l’anxiété, la dépression et les troubles du  sommeil et renvoyait sur Fil santé jeunes et le site psycom.org.  
  On a vu ensuite des  acteurs du champ de la prévention en santé s’emparer des questions de santé  mentale. Par exemple, l’IRESP Bourgogne-Franche-Comté avec son programme ETUCARE  à destination des étudiants, l’Université de Lyon et sa campagne d’information  des étudiants, ou encore certaines Villes via leur CLSM.  
  Ce sont des signaux  positifs, car la santé mentale était déjà une préoccupation avant la crise,  mais le champ était assez peu investi par les acteurs de la promotion de la  santé." 
La pandémie peut-elle  nous aider à élargir notre vision de la santé mentale ?  
  "A la  faveur de la pandémie, on peut dire que la santé mentale est devenue un enjeu  politique, social et culturel. Cela signifie que nous devons faire évoluer nos  représentations sociales et inclure la psychiatrie dans la santé mentale, et la  santé mentale dans la santé publique.  
  "Psychiatrie", "santé  mentale", selon où on se situe pour en parler, le sens de ces mots n’est pas le  même, ce qui peut susciter beaucoup d’incompréhensions. Pour certains, la santé  mentale se résume à l’absence de troubles psychiques. Il y aurait d’un côté les  personnes soignées en psychiatrie, et de l’autre celles qui vont bien, qui sont  en bonne santé mentale. Pour d’autres, santé mentale et psychiatrie, c’est la  même chose : les mots "santé mentale" sont utilisés comme  synonyme de "maladies mentales" ou de "psychiatrie".  Dans cette conception, la santé mentale n’inclut pas toujours la notion de  bien-être. Et puis il y a la vision inclusive et globale de l’OMS qui dit  « il n’y a pas de santé sans santé mentale ». Tout le monde a une  santé mentale qui évolue tout au long de la vie, y compris les personnes ayant  des troubles psychiques. Ici le concept de santé mentale inclut les troubles  psychiques et la psychiatrie. En bref, la psychiatrie concerne les personnes  ayant besoin de soins ; la santé mentale concerne toute la population. Dans  cette conception, la santé mentale peut être comprise comme un continuum qui va  du bien-être aux troubles psychiques en passant par le mal-être. Ce continuum  évolue : on va de l’un à l’autre, à différents moments de sa vie. Le  maintien du bien-être relève de la promotion de la santé mentale, sur les facteurs  sur lesquels on peut agir (déterminants individuels, sociaux et  environnementaux). La prévention du mal-être passe par la prévention des  situations à risque. Enfin, sur ce continuum, les soins psychiatriques et  l’accompagnement médico-social concernent les troubles psychiques. De cette  étape découle la notion de handicap psychique, qui relève des conséquences  sociales des troubles psychiques et leur reconnaissance en termes de droits. On  peut bien sûr ressentir un mal-être important sans avoir de trouble psychique  diagnostiqué, ou a contrario avoir des troubles psychiques tout en se sentant bien  et en ayant recouvré son équilibre psychique, c’est-à-dire s’être rétabli.  
  C’est cette vision que  nous avons développée dans deux outils pédagogiques, le Kit  pédagogique Cosmos mental et l’Arbre  des ressources en santé mentale, qui illustrent la  diversité des déterminants de la santé mentale et des ressources pour en  prendre soin." 
Selon vous, quels sont les enjeux pour les  années à venir ? 
  "L’impact de la pandémie sur l’équilibre  psychique de toute la population nous oblige à intégrer cette préoccupation à  tous les niveaux des politiques de santé publique et à reconsidérer les enjeux de la santé mentale. Pour  répondre à la hauteur de ces enjeux dans les années qui viennent, je tiens, en  tant que responsable d’un organisme public d’information sur la santé mentale,  à souligner trois axes majeurs. Tout d’abord, il faut développer une culture de  la santé mentale, par la mise en place d’une  stratégie de communication grand public pérenne sur la santé mentale et par  l’éducation à la santé mentale à tous les âges de la vie. Ensuite, il faut  mieux informer sur la santé mentale, en proposant une  information fiable, accessible et indépendante sur la santé mentale et les  troubles psychiques, et en rendant visibles et lisibles les ressources en santé  mentale (soins, accompagnement social, parcours, droits, entraide, etc.).  Enfin, il faut lever le tabou sur la santé mentale pour agir contre la  stigmatisation. C’est-à-dire ouvrir la conversation  collective sur la santé mentale et favoriser la prise de parole des personnes  vivant avec des troubles psychiques et de leurs proches. Mais aussi renforcer  le respect des droits des personnes victimes de stigmatisation et  discriminations du fait de problèmes de santé mentale, et développer des actions  de lutte contre la stigmatisation, basées sur des recommandations  internationales de bonnes pratiques. 
  Depuis plus de 20 ans,  Psycom contribue par ses missions à répondre à ces enjeux. Nous formons le vœu  que la santé mentale devienne populaire !"  | 
             
            
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                Retour  sur l’Assemblée générale du GCS : du nouveau côté formation  
L’Assemblée  générale du GCS pour la recherche et la formation en santé mentale s’est  déroulée le 29 juin dernier en visio-conférence. Outre les traditionnels points  d’actualité sur les dispositifs du CCOMS et les recherches du GCS, elle aura  permis l’approbation, par les représentants des établissements membres, du  compte financier 2020, du règlement intérieur du conseil scientifique du  CCOMS/GCS (incluant notamment la réécriture des valeurs du  CCOMS), et du plan de  travail formation du Groupement pour l'année à venir. Ce plan de travail est  coordonné par Lauren Borniche, chargée de mission formation, recrutée depuis  quelques mois par le GCS, et prévoit deux thèmes prioritaires : d’une part  l’accueil, l’intégration et la collaboration avec un Médiateur de Santé-Pair au  sein d'une équipe de soins ou d'une structure médico-sociale, d’autre part le  programme QualityRights, en particulier les modules "Stratégies pour  mettre fin aux contraintes d’isolement et de contention", "Respect  des droits des usagers" et "Pratiques orientées rétablissement pour  la santé mentale et le bien-être". Une convention de partenariat sera  signée avec l’EPS Barthélemy Durand qui a accepté de co-porter, avec le CCOMS,  une expérience pilote de déploiement d'une formation DPC (Développement Professionnel Continu) portant sur un module  du programme QualityRights. Les Hôpitaux de Saint-Maurice accueilleront la  prochaine Assemblée générale, au mois de décembre 2021. 
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                Cinquième session  de licence de Sciences Sanitaires et Sociales - Médiateurs de Santé-Pairs 
La  cinquième session de formation de Médiateurs de Santé-Pairs (MSP) débutera en  janvier 2022, et formera 35 personnes. Comme pour les promotions précédentes,  les étudiants seront salariés de structures hospitalières ou médico-sociales,  et poursuivront en parallèle leur formation à raison d’une semaine par mois.  Pour rappel, 98 MSP actuellement en exercice sont issus de deux formations  successives à l’initiative du CCOMS : en 2012, un Diplôme Universitaire avait  formé 22 MSP ; en 2018, première session de la Licence de Sciences  Sanitaires et Sociales –  parcours Médiateurs de Santé-Pairs : 32 MSP formés et  en poste ; en 2019 seconde session de licence, 33 personnes formées et en  poste ; depuis février 2021, troisième session de licence : 33 personnes  sont en poste et en cours de formation. Pour tout établissement, pôle ou  équipe souhaitant créer un poste de Médiateur de Santé-Pair, toutes les  informations sur la démarche sont disponibles en contactant Bérénice Staedel  via le mail : berenice.staedel@ghtpsy-npdc.fr
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                Comité consultatif national d’éthique : l’évolution  de la notion de consentement  
Dans  son avis n°136 du 7 juillet 2021, le CCNE interroge "L’évolution des  enjeux éthiques relatifs au consentement dans le soin", en particulier  pour les personnes vulnérables : "Pour  les personnes qui ont des difficultés à exprimer leur volonté, l’altération de  l’autonomie psychique ne signifie pas la perte de toute autonomie. Elle  n’interdit donc pas la recherche du consentement, bien au contraire, elle  l’oblige d’autant plus et doit la rendre permanente. Lorsque le consentement  n’est plus tout à fait possible, peuvent demeurer d’autres formes d’expression  plus subtiles, moins formelles, d’une certaine volonté. Alors, la recherche de  l’"assentiment" est essentielle chez les personnes qui sont dans  l’incapacité partielle ou totale de consentir. Les soignants doivent ainsi  apprendre à reconnaître, observer, décrire, interpréter, respecter  l’assentiment d’un patient, et lui accorder une réelle valeur, indiscutable et  contraignante dans la relation de soin pour le respect de l’autonomie de la personne  accompagnée ou soignée. Pour les personnes qui ne sont pas en mesure de décider  pour elles-mêmes, se pose la question déterminante de la décision pour autrui.  Une relation de grande confiance préalablement engagée ou établie facilite bien  entendu cette décision. Il apparaît essentiel au CCNE d’accroître et de  prioriser le rôle de la personne de confiance, pour une approche plus éthique  du respect de la volonté, au titre de la « volonté prolongée » de la  personne vulnérable." Au terme de cet avis, le CCNE émet des  recommandations, parmi lesquelles : Concevoir le consentement comme un  processus dynamique et évolutif, facilitant le cheminement de la personne et  incluant de possibles rétractations ; Renforcer la formation initiale et  continue des professionnels de santé et du social à l’information et à la  communication ; Renforcer le poids de la personne de confiance ; Renforcer  la place du consentement dans les établissements et services sanitaires et médico-sociaux. 
Lire l’avis ici.
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                Revue de  littérature : Stigmatisation chez les professionnels de la santé mentale  et facteurs associés 
Cette  revue de littérature a été réalisée par le Pr. Antoinette Prouteau et Kévin-Marc  Valery dans le cadre de la recherche appliquée "Résister au stigma dans  le handicap psychique : un programme co-produit par les personnes souffrant de  schizophrénie, leur famille et les professionnels", menée par le Laboratoire  de Psychologie EA 41 39 de l’Université de Bordeaux. Son objectif est de rendre  compte des connaissances actuelles en recherche appliquée sur les questions des  variables associées à la stigmatisation de la schizophrénie chez les  professionnels de santé mentale. Extrait :  "En comparaison avec d'autres groupes sociaux (population  générale, parents, autres professionnels et personnes atteintes de  schizophrénie elles-mêmes), les professionnels de santé mentale ont  systématiquement rapporté moins de croyances en la dangerosité des personnes  qui ont une schizophrénie et des croyances plus positives concernant le  traitement pharmacologique. Néanmoins, cette démarcation avec les autres  groupes sociaux a été moins précise en ce qui concerne le pronostic et le désir  de distance sociale, comme l'ont montré des études antérieures (de Jacq et  al.,2016 ; Schulze, 2007 ; Wahl et Aroesty-Cohen, 2010). En d’autres mots,  l’évitement social et le pessimisme du pronostic sont des comportements et  croyance moins rejetés par les professionnels que ne le sont les croyances en  la dangerosité." Les auteurs présentent,  en outre, les différents facteurs qui influencent cette stigmatisation  (socio-démographiques, professionnels contextuels ou individuels, croyances). 
A lire ici.
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                Nouvelle fiche thématique Santé mentale  et bien-être issue des analyses de l’enquête EnCLASS  
En  2018, l’Enquête nationale en Collège et en Lycée chez les Adolescents sur la  Santé et les Substances (EnCLASS) a interrogé 20 577 collégiens et lycéens âgés  de 11 à 18 ans à propos de leur bien-être, de leurs comportements de santé et  consommations de substances psychoactives. 9 fiches thématiques, conçues en  partenariat avec l’Éducation nationale, l’Inserm et Santé publique France, complètent  les résultats obtenus sur l’analyse des usages de substances en révélant les  comportements et ressentis des collégiens face au harcèlement, au vécu  scolaire, à l’alimentation, à l’activité physique et sportive, au handicap, au  sommeil, à la sexualité, à la santé mentale et aux actions de prévention conduites  au collège. Concernant la santé mentale, la majorité des élèves de collège se  perçoivent en bonne santé et ont une perception plutôt positive de leur vie  (près de 9 élèves sur 10) ; Environ 1/3 des élèves de 4e et de 3e  présentent un risque modéré ou patent de dépression et 4 élèves sur 10 ont des  plaintes somatiques et/ou psychologiques récurrentes ; Globalement, les filles  présentent une moins bonne santé mentale que les garçons (moins bonne santé  déclarée, perception moins positive de leur vie, plus grande prévalence de  plaintes somatiques et/ou psychologiques et de symptômes dépressifs) ; La  santé mentale des filles se dégrade entre la 6e et la 3e (santé perçue,  satisfaction de vie, plaintes récurrentes et risque de dépression) ; Plus  d’un lycéen sur dix déclare avoir tenté de se suicider au cours de sa vie et  2,5% avoir fait une tentative de suicide ayant donné lieu à une hospitalisation  ; Sur la période 2014-2018, les collégiens sont plus nombreux à avoir une  perception positive de leur vie ; la prévalence des plaintes somatiques et/ou  psychologiques récurrentes est restée stable malgré une augmentation de la  nervosité et de l’irritabilité ; Par rapport à leurs homologues européens,  les collégiens français de 11, 13 et 15 ans rapportent davantage de plaintes  somatiques et/ou psychologiques récurrentes. 
A lire ici.
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                Les Ateliers du  rétablissement en santé mentale le 18 novembre à Lyon : appel à participation 
La  Fondation de France Centre-Est et Santé Mentale France Auvergne-Rhône-Alpes  organisent le 18 novembre prochain à Lyon, la première édition des  "Ateliers du rétablissement en santé mentale". A cette  occasion, seront rassemblées toutes les parties prenantes de la santé mentale  durant une journée inspirante.  Il s’agit de mettre des expériences et  initiatives en commun, développer la connaissance des pratiques, écrits et  événements innovants dans le champ de la santé mentale, afin de mieux mettre en  lumière les démarches orientées rétablissement et mieux comprendre comment  créer les conditions du pouvoir d’agir. C’est pourquoi, en amont de sa  préparation, les organisateurs souhaitent recueillir et diffuser un maximum de  pratiques orientées rétablissement. La journée sera construite en fonction et à  partir de ces retours. Elle s’organisera autour de différentes modalités  (stands, ateliers, témoignages…). En outre, certaines pratiques seront  sélectionnées par un jury et présentées durant l’événement comme "coups de  cœur". 
Nous  vous invitons à participer en remplissant le formulaire de l’Appel à  participation aux ateliers du rétablissement 2021 – date butoir au 31 juillet. 
              
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                La Mutualité française fait 10  propositions pour la santé mentale 
                La  Mutualité Française consacre la cinquième édition de son Observatoire-Place de  la Santé au "parent pauvre" des politiques de santé publique et  fait 10 propositions pour améliorer l’accès aux soins de santé mentale, après  avoir effectué quelques constats, notamment la prévention insuffisante, les  inégalités territoriales d’accès aux psychologues et psychiatres, ou encore le  reste à charge important (parmi les adhérents mutualistes, une personne  souffrant de troubles mentaux a,  en moyenne, un reste à charge avant  intervention de la mutuelle de 1 300 € par an, soit trois fois plus que les  autres patients). Les propositions : Développer des actions de  sensibilisation et de communication à destination du grand public notamment auprès  des jeunes ; Organiser un dépistage précoce des troubles psychiques dans  le cadre du parcours de soins des enfants et adolescents en renforçant les  services de médecine préventive et de promotion de la santé ; Renforcer  les compétences psychosociales ; Favoriser l’émergence de nouveaux métiers  et développer des protocoles de coopération entre professionnels ; Organiser  une gradation et une coordination des soins ; Encourager le développement  des résidences d’accueil ; Accompagner et prendre en charge les personnes  en situation de grande précarité sociale ; Étudier avec les pouvoirs publics, l’assurance maladie  obligatoire et les professionnels, les conditions et modalités d’une prise en charge  pérenne des consultations de psychologues ; Plafonner le tarif des  chambres particulières et reprendre la discussion sur la forfaitisation du  reste à charge à l’hôpital ; Orienter les dépenses d’assurance maladie  vers la transformation des modes de prise en charge. 
                En savoir plus.  
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                Lancement du guide LIVE LIFE de l’OMS sur  la prévention du suicide  
                Le  suicide reste l'une des principales causes de décès dans le monde, selon les  dernières estimations de l'OMS, publiées le 17 juin dans "Suicide worldwide in 2019", une brochure qui présente les  dernières données de l'OMS sur les taux de suicide dans le monde par âge,  région et pays, ainsi que les tendances depuis 2000. Chaque année, le suicide  fait plus de victimes que le VIH, le paludisme ou le cancer du sein - ou que la  guerre et les homicides. En 2019, plus de 700 000 personnes sont décédées par  suicide : un décès sur 100, ce qui a incité l'OMS à produire de nouvelles  orientations pour aider les pays à améliorer la prévention et la prise en  charge du suicide, et aider le monde à atteindre l'objectif de réduction du taux de suicide d'un tiers d'ici 2030. Ces orientations, pour la mise en œuvre  de l’approche LIVE LIFE de la prévention du suicide par l’OMS, comporte quatre  stratégies : limiter l'accès aux moyens de se suicider, tels que les  pesticides hautement dangereux, les armes à feu et l'installation de barrières  sur les sites de saut ; éduquer les médias sur la façon de rendre compte du  suicide de manière responsable ; favoriser l'acquisition de compétences  socio-émotionnelles chez les adolescents ; et l'identification, l'évaluation,  la gestion et le suivi précoces de toute personne touchée par des pensées et  des comportements suicidaires. 
                Lire le communiqué de presse en  français.  
              Lire le guide en anglais. | 
             
            
                Revue de littérature  rapide : Conception des établissements de santé mentale et réduction du  recours à l'isolement et à la contention  
Un  récent examen rapide de la littérature réalisé par une équipe australienne (Sax  Institute pour le ministère de la Santé de la Nouvelle-Galles du Sud) a  identifié 35 études, publiées entre 2010 et 2019, portant sur le lien entre conception  architecturale des établissements de santé mentale et réduction de  l'utilisation de l'isolement et de la contention physique. Les auteurs  déclarent avoir trouvé des preuves préliminaires que l'environnement physique  peut jouer un rôle dans la réduction du recours à l'isolement et à la  contention. Il est probable que la mauvaise conception de ces espaces contribue  à la détresse et, par conséquent, augmente le recours à l'isolement et à la  contention. Sont citées diverses caractéristiques architecturales facilitant la  diminution du recours à de telles pratiques, tels que l'accès à la lumière du  jour, la réduction du bruit, la ventilation de l'air, l'accès à la nature, des couleurs  chaudes, des tapis, des plantes, des meubles récents, des espaces privés, peu  fréquentés et calmes. 
A lire ici.
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Pays de Galles : le programme  "Shared Lives" salué pour son efficacité 
                  A  la suite d’une hospitalisation l'année dernière, Nikita Filer s'est vue offrir  la possibilité de poursuivre son rétablissement en vivant avec une famille  d’accueil, chez un aidant local, plutôt qu'à l'hôpital. Bien que sceptique au  départ, Nikita a été associée à Maggs Evans dans le cadre de Shared Lives – un  programme gouvernemental  qui offre aux patients hospitalisés dans des  unités de santé mentale la possibilité d'emménager dans le domicile d'un aidant  vivant dans la communauté. Pendant quatre mois, Nikita a reçu le soutien de  Maggs et sa famille. Elle faisait du jardinage, du shopping et flânait, ce  qu’elle ne pouvait pas faire à l’hôpital. Pendant ce temps, elle a continué à  suivre un traitement régulier tout en bénéficiant du soutien personnel de  Maggs. Nikita a déclaré qu'elle ne remercierait jamais assez le programme pour  le soutien qu’elle a reçu. Depuis qu'elle a quitté la maison de Maggs, Nikita  vit de façon indépendante, a terminé sa formation universitaire et cherche un  emploi. Maggs et Nikita se parlent encore régulièrement. Lorsqu'on lui a  demandé  pourquoi elle avait accepté de faire cela, Maggs a expliqué "Vous  pouvez faire une telle différence pour quelqu'un, simplement en étant là pour  lui, simplement en vous souciant de lui, simplement en le comprenant." Il  y a actuellement environ 1 300 personnes au Pays de Galles soutenues par Shared  Lives, une initiative repérée par l’OMS dans son orientation sur les services  de santé mentale communautaires que nous vous présentions dans notre édition du mois dernier. 
  Voir le reportage vidéo.
                 
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Canada : nouveau  guide de soutien pour intervenir auprès d'un enfant de 5 à 13 ans à risque  suicidaire  
                  Bien  que destiné aux intervenants du réseau québécois de la santé et des services  sociaux, le guide de soutien pour intervenir auprès d’un enfant de 5 à 13 ans à  risque suicidaire, réalisé à la demande du ministère de la Santé et des services  sociaux, pourra sûrement intéresser les Français. Le document vise à outiller les  intervenants qui accompagnent les enfants à risque suicidaire et leur  entourage. Il fournit des balises pour soutenir le jugement clinique. Il se  veut suffisamment général pour favoriser son utilisation dans divers milieux et  par une diversité de professionnels, mais également suffisamment concret pour  soutenir les interventions. Le guide met de l’avant un processus clinique et  des pratiques issues d’une démarche de croisement de divers savoirs :  scientifique, expérientiel et contextuel. 
  Consultez le guide.  
  Consultez l'aide-mémoire.
                 
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Nouvelles ressources de l’OMS pour  aider les jeunes à se soutenir mutuellement en cas d'urgence   
                  Le  programme "I Support My Friends", lancé par l’OMS* le 1er  juillet, vise à fournir aux enfants et aux adolescents les compétences et les  connaissances dont ils ont besoin pour soutenir leurs amis lors d'événements  pénibles. Fondée sur les principes des premiers secours psychologiques, la  formation a été pilotée au Japon, en Jordanie, en Mongolie et en Turquie, avec  des résultats encourageants. La trousse de ressources, destinée aux adultes qui  envisagent d'animer la formation, s'adresse aux 9-17 ans. Elle comprend quatre  volets : un guide théorique et de mise en œuvre ; un manuel de formation pour  un cours de 3 jours pour les enfants ; un cahier d'exercices pour les enfants ;  et un manuel de formation des animateurs. La formation peut être dispensée soit  directement par une organisation possédant l'expertise requise, soit en  partenariat avec une école, un gouvernement ou une organisation communautaire.  La formation peut également être intégrée dans des programmes existants tels  que ceux de protection de l'enfance, de promotion de la santé, d'éducation, de  formation aux compétences de vie, d'initiatives de consolidation de la paix et  de préparation aux catastrophes. 
                  *  La conception et le pilotage du programme sont une collaboration entre l'OMS,  l'UNICEF, Save the Children et le MHPSS Collaborative. 
  En savoir plus et télécharger les  documents (en anglais).
                 
              
               
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              Retrouvez les 10 précédentes éditions  de la Newsletter du GCS ici. 
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                              La Lettre du Groupement de coopération sanitaire pour la recherche et la formation en santé mentale est éditée par le Centre collaborateur de l'OMS (CCOMS), service de l’EPSM Lille métropole. Le GCS a pour objet la recherche, la formation et la mise en œuvre d’actions visant le développement de dispositifs de santé mentale intégrés dans la cité, incluant la prévention et l’insertion des publics souffrant de troubles mentaux. Le Groupement œuvre à la promotion des échanges professionnels et à toute action de lutte contre la stigmatisation en santé mentale et en psychiatrie. Il favorise et soutient la participation des représentants des usagers, des familles et des aidants. Le GCS, dont le conseil scientifique est celui du CCOMS de Lille, relaie les recommandations de l’OMS au niveau national et localement.  
                 
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